Violette travaille à Auxerre dans une usine de lingerie fine. Son mari est au chômage et leur vie au quotidien est difficile. À l'usine, elle va rencontrer Pierre venu faire un audit de la société et malgré elle, tomber amoureuse de celui-ci. Il s'agit de mon premier roman à l'eau de rose ! La prose n'est ici certes pas de la grande littérature mais demeure agréable à lire. L'histoire est assez réaliste et aborde sans interdits le thème de l'adultère. Je vous rassure : tout se termine bien... pour Violette et Pierre (et un peu moins bien pour le mari) !
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Un parfum monte à ses narines.
La bergamote, la vanille et les notes de cuirs d'Habit Rouge lui arrache un gémissement. Le contact d'une joue tiède contre la sienne, une voix inoubliable la conduisent au bord de l'évanouissement.
- Violette, ma merveilleuse.
C'est un rêve, une hallucination due aux médicaments ! Mais Pierre contourne la chaise longue. À genoux, il embrasse ses mains, ses joues, ses yeux sa bouche.
- Mon amour, je suis si heureux.
Avec un soupir, Violette jette ses jambes hors du lit, s'enveloppe dans une robe de chambre en polaire, capuche rabattue jusque sur ses sourcils.
Depuis que Guillaume, son mari, a perdu son emploi, le pavillon n'est plus chauffé durant la nuit. C'est supportable bien sûr, mais l'inconfort de la première heure - le temps que la chaudière redémarre - rend plus difficile les réveils de la jeune femme.