Si l'harmonie et le lyrisme tardifs de Redon tranchent nettement avec sa mélancolie première, il garde pour principe directeur : "placer le visible au service de l'invisible".
C'est bien plus tard, en analysant rétrospectivement l'effet produit par son oeuvre, que Redon en trouva la formule la plus juste : "Mes dessins inspirent et ne se définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé."