Qu'on se le dise d'emblée : le style incisif et percutant de
Karine Giebel cadre tout à fait avec les contraintes d'écriture d'une nouvelle. C'est d'ailleurs peut-être pour cette raison qu'elle en écrit plus que certains autres auteurs de polars.
Une fois de plus, c'est réussi et on reconnaît bien sa « patte ». Je n'ai pas lu les 3 dernières nouvelles qui étaient déjà parues dans les différentes éditions de 13 à table. Les inédites sont tout aussi dramatiques. Les amours contrariées, la pauvreté, l'injustice, la maltraitance ont une fois de plus toute leur place dans ce recueil. Ne pas lire ce livre quand on a le moral dans les chaussettes mais ce conseil s'applique à tous les livres de
Karine Giebel, n'est-ce-pas ?
Chaque nouvelle porte le titre d'un film. Paradoxalement, j'ai adoré un monde parfait de
Clint Eastwood mais c'est la nouvelle que j'ai le moins appréciée. Mention spéciale à au revoir les enfants dont le personnage principal est une vieille dame en EHPAD et dont les thèmes principaux sont les camps de concentration et le Covid-19. Très original !
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