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Critique de Azor


Juste après le Plaidoyer pour les animaux de Mathieu Ricard, voilà L'animal est une personne de Franz-Olivier Giesbert. le livre traite également de la souffrance animale. Après un tour d'horizon des différents animaux côtoyés durant sa jeunesse, FOG s'interroge sur les raisons pour lesquelles nous, êtres sensibles, acceptons de faire endurer les pires souffrances aux animaux sans que cela ne semble nous déranger, la cause est-elle à rechercher dans les différentes religions alors même qu'à priori les 3 grandes religions monothéistes prônent globalement le respect des animaux ou bien doit-on incriminer le seul Descartes pour sa théorie de l'animal machine selon laquelle les animaux, sortes d'automates, ne ressentiraient pas la douleur.
Une grande partie du livre est consacrée à la souffrance des animaux dans les abattoirs, et particulièrement la souffrance infligée par l'abattage rituel, à savoir la mise à mort sans étourdissement préalable. Au travers de descriptions terribles et parfois difficiles à lire, l'auteur nous fait pénétrer dans l'enfer des abattoirs, nous faisant ainsi réagir sur nos comportements et nos responsabilités dans cet immense massacre. Grâce à ce livre, facile d'accès, Franz-Olivier Giesbert nous apporte l'éclairage nécessaire et suffisant pour nous remettre en question et peut-être réfléchir un peu plus sur l'origine de ce que nous mangeons.
Cependant, ce qui me gêne dans ce livre, c'est le rapport de FOG à l'intelligence, comme s'il était plus acceptable de tuer un animal parce qu'il serait moins intelligent qu'un autre car à ma connaissance la douleur et la souffrance ne dépendent pas de l'intelligence. Ce livre reste malgré tout une pierre de plus apportée à l'édifice de la cause animale.
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