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Critique de Alfaric


Dans ce tome 22, intitulé "La Prisonnière de Sekhmet", pharaon décide de resacraliser le sanctuaire de Sekhmet, lieu d'étranges disparitions et phénomènes, pour que la déesse de la guerre devienne déesse de la guérison. Théti-Chéri doit assurer l'intronisation du nouveau grand-prêtre, mais voilà qu'elle disparaît à son tour… le problème c'est qu'on est dans les jours épagomènes, jour néfastes parmi les jours néfastes, et que Papyrus qui se fait déjà violence pour vaincre ses superstitions ne trouve pas d'alliés pour partir à la recherche de la princesse ! ^^
Passé le tome 20, je craignais le déclin de la série mais non en fait : l'auteur pioche dans l'humour à la Goscinny et cela se lit bien. Après, bien que l'album soit paru en 1999 le scénario sent les années 1970 donc accuse son âge quand même… Dans cette optique, on se serait bien passé des méchants hideux, grimaçant et ricanant qui tirent le tome vers le bas (ça et quelques gags machistes dans la plus grande tradition de la BD franco-belge), pire qui cassent un peu le fantastique à la Mario Bava qui s'attarde sur des catacombes labyrinthiques et les disparus transformés en varans géants… (je dis Mario Bava, mais H.P. Lovecraft aurait bien aimé aussi ^^)
Graphiquement l'auteur continue d'hésiter entre le perfectionnisme de l'école Hergé et le pragmatisme de l'école Franquin, et cela m'agace un peu car il choisit souvent la facilité aurait que régulièrement il montre qu'il est capable de mieux !
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