Après "
Germania", "le fils d'Odin" et "
derniers jours à Berlin" l'auteur allemand
Harald Gilbers signe avec "
La vengeance des cendres" le 4ème volet haletant d'une série qui met en scène le personnage principal de l'ancien commissaire Richard Oppenheimer et surtout un excellent polar dont l'action se déroule à Berlin à la fin de la deuxième guerre mondiale durant le terrible hiver 1946. C'est avant tout un polar bien construit et addictif, et une peinture de la survie berlinoise, de la réorganisation de la capitale sous l'occupation militaire de alliés dans un vaste champ de ruines, le nazisme n'est qu'une toile de fond. Pas vraiment une relève de Kerr dont on ne retrouve pas le ton acide. Un vrai page turner, qui donne envie de lire les précédents.
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