Comme par magie

Quand j'ai ouvert ce livre, on a sonné à la porte. Je suis allée ouvrir, et je me suis retrouvée face à un visage qui me disait quelque chose. Alors je l'ai laissée entrer, et nous nous sommes installées au salon, autour d'un thé, et je lui ai lu le livre d'Elizabeth Gilbert. Au fil des pages, je l'ai reconnue : c'était mon imagination. Pas celle qui me distrait parfois dans les moments de calme, non, mon imagination d'enfant, sauvage et galopante, si fertile et si enthousiasmante. Je l'avais perdue de vue il y a si longtemps et ce livre m'a rappelé combien je l'aimais, combien elle me rendait heureuse. Nous étions si complices et elle ne m'a même pas reproché de l'avoir laissé s'éloigner. C'est ce qu'Elizabeth Gilbert m'a enseigné avec ce livre, que la créativité et l'imagination sont des amies chères qui ne nous jugent jamais. Qu'être créatif ne signifiait pas s'engouffrer pendant des heures dans une activité pour en ressortir épuisé mais prendre le temps de créer le temps que l'on a envie de le faire. Un livre comme un coffre aux trésors, à lire pour retrouver le sourire et l'assurance.