Une sacrée claque avec ce roman!
Au tout début du livre, on est avec Alice Lidell en 1870. Elle est la muse de
Lewis Carroll, qui lui fait subir des choses abominables autant physiques que psychique. Elle va donc demander de l'aide.
Et c'est là que la partie romancé commence. On découvre Alice Pride, en 2016, qui va, lors d'une fête, prendre une drogue violette étrange. Et elle va donc ce retrouver en plein Wonderland, qui est devenu très loin de merveilleux.
On va donc alterner entre les aventures de cette nouvelle Alice dans ce nouveau Wonderland, et les passages où elle va être l'observatrice de scènes atroces du passé de
Lewis Carroll. On y découvre les horreurs que faisait subir cet homme à beaucoup de jeune fille.
Malgré qu'on retrouve dans ce roman les personnages emblématique du dessin animé "Alice aux pays des merveilles", le chapelier fou, le lapin blanc, le chat du Cheshire, la dame de coeur, l'ambiance, elle, est très différentes.
Cette vision de l'auteur est très sombre, très noires.
Quant aux passages dans le passé de
Lewis Carroll, certains sont juste atroces à lire. On y découvre, notamment, pourquoi
Lewis Carroll a écrit ce conte. Je ne pense pas pouvoir revoir le dessin animé après ça.
Une lecture avec laquelle je suis assez partagé. J'ai aimé, malgré la dureté du thème, connaître cette facette de l'histoire de la genèse de ce conte. Connaître également la vérité sur cet auteur. Mais j'ai été parfois un peu perdu lors des scènes dans le Wonderland, peut être trop onirique pour moi.
Mais je ne ressort pas indemne de cette lecture, dont je vais me souvenir longtemps.
Si vous pensez lire une nouvelle version d'Alice aux pays des merveilles version Disney, passez votre chemin, on en est loin.