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Critique de Ydamelc


Gys, on peut pas dire que les bonnes fées se soient penchées sur son berceau, au démarrage...
Ah ça non !
Bien au contraire...
Alors bien sûr, tout ça, ça laisse des marques...
Ca te forge un caractère !
Ca te donne dès le départ une vision de la vie assez rustre.
Ca donne un peu beaucoup la rage !
Et que les moyens d'évasions à disposition, sont pas franchement les meilleurs et les plus conseillés....
Il en est bien conscient, Gys !
Mais Fuck la vie !
A quoi bon, si on peut pas la vivre à fond !
Alors quand l'amour vient s'en mêler, en plus de ça !
L'Amour avec un grand A, hein...
Celui, toujours trop compliqué, trop impossible, qui te transporte, te submerge, autant qu'il te détruit...
Quand déjà, tu vis tout à fond la caisse !
Que ce sont ton coeur, tes tripes qui t'animent jour après jour, nuit après nuit...
Que tu fais jamais rien dans la demi-mesure !
Bah... forcément les dégâts sont énormes...
Le mot est faible...
Dévastateurs, ravageurs...
Irréversibles aussi.

Dynamique du chaos, c'est l'histoire d'une descente aux enfers !
A la recherche de la moindre source d'adrénaline, de pures sensations, d'émotions toujours plus fortes, de sentiments extrêmes...
Gilberti m'a touchée !
C'est fort ! intense ! excessif, bien évidemment !...
Violent et d'une rudesse impitoyable...
Je pense que chacun peut se reconnaitre dans Gys.
Dans de moindres mesures, heureusement, pour la majorité...
L'amour peut être une sacrée putain de saloperie quand même...
Toutes les définitions du verbe défoncer sont brillamment mises en pratique dans ce thriller inspiré de faits réels.
Où les jours se confondent aux nuits...
Où aimer rime avec ravager...

"Comment on en est arrivé là ? On est si loin de ce qu'on s'était promis, si loin de ce que j'imaginais [...]
On ne retrouvera plus jamais ça... On pourrait chercher comme des cons toutes nos putains de vies sans trouver un dixième de cette intensité, Gys. Tu peux essayer toi... Je sais que t'as commencé. Tu peux continuer à te mentir mais tu verras que j'ai raison. Ce qu'il y a entre nous, c'est unique. [...]
Putain, t'as pas le droit d'avoir oublié ou de faire comme si ça avait perdu toute importance. Moi, je tremble encore rien que d'y penser. J'y suis encore. J'ai juste à fermer les yeux pour y plonger de nouveau, c'est pour ça que je ne dors plus. Je sais qu'on était deux. On était deux et il n'y avait plus rien autour."
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