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Critique de JML38
Sur sa plaque sont précisées ses qualifications : « Psychologue clinicienne – Psychothérapeute – Sexologue ». « Experte pour la police judiciaire » n'y figure pas. Pourtant Alice Rivière reçoit la visite d'un commandant de la PJ de Lille qui souhaite des informations sur un de ses patients. La psychologue n'a pas très envie de répondre à cette demande qui va à l'encontre de la confidentialité qu'elle se doit d'assurer à sa clientèle, mais surtout en raison du choc qu'elle a reçu en reconnaissant le policier.
Xavier Capelle a la réputation de fonctionner à l'intuition. Lorsqu'il se retrouve avec son équipe sur une scène de crime où une femme a été étranglée dans un parking, il envisage immédiatement un lien avec d'autres homicides récents, privilégiant la piste d'un tueur en série, se heurtant à l'avis de sa supérieure.
Grace à des recherches menées sur les victimes par son ami Ludo – un ancien gendarme cloué dans un fauteuil depuis un accident en service mais dont les neurones fonctionnent parfaitement –, Xavier se retrouve dans la salle d'attente d'une psychologue pour se renseigner sur un de ses patients. le problème – et de taille –, c'est qu'il a très lâchement planté des années auparavant cette Alice Rivière très amoureuse de lui, le jour où celle-ci avait organisé un repas pour le présenter à ses parents. La rencontre ne se passe pas donc pas très cordialement, Alice n'ayant pas encore digéré ce qu'elle considère comme une trahison venant de celui qui était à l'époque l'amour de sa vie.
Je ne cacherais pas que le principal intérêt du roman n'est pas franchement l'enquête policière, mais bien la cohabitation de deux personnes - dans le plus pur style « je t'aime moi non plus » -, qui vont devoir mettre de côté leurs différents pour unir leurs efforts dans la mise hors d'état de nuire d'un psychopathe.
Le policier et la psy, un couple pas spécialement original dans la littérature de genre, mais qui en l'occurrence fonctionne plutôt bien, avec des dialogues savoureux et des scènes cocasses, et une narration à deux voix qui ajoute un réel plus.
La relation professionnelle du commandant Capelle avec sa hiérarchie est également à peine caricaturale, en tant qu'élément imprévisible qui se trouve souvent en conflit avec la commissaire divisionnaire qui dirige la PJ, leurs entretiens prenant régulièrement une tournure conflictuelle.
Un polar qui ne brille pas franchement pas la qualité d'une intrigue linéaire et sans grande surprise, mais qui se lit très agréablement pour ses personnages, aux personnalités compliquées mais attachants.
Xavier Capelle a la réputation de fonctionner à l'intuition. Lorsqu'il se retrouve avec son équipe sur une scène de crime où une femme a été étranglée dans un parking, il envisage immédiatement un lien avec d'autres homicides récents, privilégiant la piste d'un tueur en série, se heurtant à l'avis de sa supérieure.
Grace à des recherches menées sur les victimes par son ami Ludo – un ancien gendarme cloué dans un fauteuil depuis un accident en service mais dont les neurones fonctionnent parfaitement –, Xavier se retrouve dans la salle d'attente d'une psychologue pour se renseigner sur un de ses patients. le problème – et de taille –, c'est qu'il a très lâchement planté des années auparavant cette Alice Rivière très amoureuse de lui, le jour où celle-ci avait organisé un repas pour le présenter à ses parents. La rencontre ne se passe pas donc pas très cordialement, Alice n'ayant pas encore digéré ce qu'elle considère comme une trahison venant de celui qui était à l'époque l'amour de sa vie.
Je ne cacherais pas que le principal intérêt du roman n'est pas franchement l'enquête policière, mais bien la cohabitation de deux personnes - dans le plus pur style « je t'aime moi non plus » -, qui vont devoir mettre de côté leurs différents pour unir leurs efforts dans la mise hors d'état de nuire d'un psychopathe.
Le policier et la psy, un couple pas spécialement original dans la littérature de genre, mais qui en l'occurrence fonctionne plutôt bien, avec des dialogues savoureux et des scènes cocasses, et une narration à deux voix qui ajoute un réel plus.
La relation professionnelle du commandant Capelle avec sa hiérarchie est également à peine caricaturale, en tant qu'élément imprévisible qui se trouve souvent en conflit avec la commissaire divisionnaire qui dirige la PJ, leurs entretiens prenant régulièrement une tournure conflictuelle.
Un polar qui ne brille pas franchement pas la qualité d'une intrigue linéaire et sans grande surprise, mais qui se lit très agréablement pour ses personnages, aux personnalités compliquées mais attachants.
