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Critique de jullius


Ils sont treize ces hommes. Est-ce de là que vient leur malheur ? Ou sont-ce les serpents qui, du paradis de leur beau pays, les poussent vers la chute, de divagation en affrontements, de superstition en feu de l'enfer ? Non ! le mal, il est en eux, dans leur tête et dans ces coeurs gâtés. Il est dans l'oubliance que la nature est bonne et dans la croyance folle qu'elle est leur dû, qu'ils peuvent en disposer ; qu'ils peuvent tout en exiger quand ils devraient l'aimer ; qu'ils peuvent l'exploiter quand il faudrait l'écouter ; lui rendre avec passion ce qu'elle offre gratuitement ; et traiter les animaux, nos frères, autrement qu'en bêtes de somme. La nature austère, la nature dangereuse, pour Giono, c'est celle de ces hommes qui oublient de respecter la vie.
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