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Critique de lebelier


Antonio, l'homme du fleuve, est sollicité par Matelot, un vieux paysan, ancien matelot justement, pour aller chercher son « besson » qui ne revient pas et qui était censé faire un radeau en haut de la rivière. Ainsi commence l'aventure des deux hommes qui vont de rencontres en rencontres : Clara, une femme en train d'accoucher, aveugle malgré son nom et qui finira par retrouver Antonio qui « veut tout lui raconter » ; les bouviers de Maudru, homme puissant et implacable dont le besson de matelot a tué le neveu et dont la vengeance s'abattra sur Matelot lui-même assassiné d'un coup de couteau dans le dos ; Toussaint, chez qui le besson et Gina, cause du meurtre, se sont réfugiés, vieux sage et rebouteux aux allures équivoques.
On passe de l'hiver au printemps au milieu d'une nature luxuriante, le fleuve, la nuit, les étoiles, les plantes, les fleurs, les odeurs, les reflets, les sons, tout est décrit d'une plume maîtrisée, parfois jusqu'à l'écoeurement. La symbolique est puissante : on retrouve les quatre éléments : terre (les bouviers), air (allusion au vent qui dissipe), eau (rivière : Antonio / mer : Matelot), feu (repérage dans la nuit pendant la recherche du besson et incendie final des étables de Maudru). On en retire une symphonie de sensations qui fait aimer la nature.
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