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Critique de stokely


Ce livre était dans ma pile à lire depuis un certain temps, j'ai eu envie de le lire car j'aime lire des romans plus légers que des thrillers et variés de genre littéraire.

L'abandon de cette lecture a failli être quasiment immédiat, dès la seconde page un ouvrier portugais travaille chez Hugo et Alice il parle bien sûr avec un fort accent et avec du fado en musique de fond. Oui dès la seconde page, ce livre est rempli de cliché raciste, sexiste et machiste.

L'idée de départ est pourtant plutôt intéressante Alice s'ennuie dans sa vie avec son travail à mi-temps, ses enfants qu'elle doit gérer quasiment seule et les travaux qui se mettent en place chez elle. Elle envie la place de son mari Hugo chez Jeloutou ou celui-ci est patron et rentre uniquement le soir.


Mais malheureusement l'auteur résume elle-même son idée à deux mots les hommes sont nonchalants et les femmes frivoles, donc cela donne dans le récits qu'Hugo va créer dans la société d'Alice des bijoux en pierres précieuses pour les louer aux femmes et Ariane à Jeloutou va louer des hommes pour aller avec les machines….


Ajoutées à cela qu'Alice et Hugo en changeant de place ne garde pas leurs caractéristiques et caractères mais deviennent carrément des hommes ou femmes, on dit à Hugo mais il ne te manque plus que tes menstruations ou mais montre à ta femme que c'est toi qui as un pénis….


Cette lecture de 250 pages censée être drôle et rapidement m'a donc pris 3 jours et collé un de ces mal au crâne.

Je vous met deux citations pour que vous puissiez comprendre :

La mère d'Alice qui dit au "coach" d'Alice et Hugo :

"Vous vous souvenez du jour ou je vous ai dit que vous aviez perdu votre maghrébinité? Je m'étais trompé. En fait elle est revenue comme un boomerang dans vos séances de coaching. Toute votre enfance, on a dû vous présenter un modèle entre les sexes un peu… comment dire? intégriste. du coup, vous avez tenté de faire de mon gendre plus qu'une femme, une musulmane à l'ancienne cantonnée à la cuisine et à l'élevage des marmots. Et ma fille est devenue un chef de famille autoritaire, du genre marchand de chameaux pas commode. Ce n'est pas techniquement c'est culturellement , que ça a coincé" p 195

Et page 198 le retour de l'ouvrier portugais, je cite :

"Gonçalvo baissa Afflicao y consternaçao, le tube d'Amalia Rodrigues, et "carta les bras en signe d'ignorance.

"Moi, ché sé pas pourquoi elles sont pas arribées les plaques, monsieur Marsiac. Dilabault devait les commander lé 7 sebtembre, ché comprends pasmais Dilabault il est parti sour un tchantier en probincejusqu'à Dieu sait quand, son portable répond plou et moi ché souis bloquéch dans mon trabail, complatement bloquéch…." p 198


Si ces citations vous plaisent vous pouvez foncez lire ce livre sinon je vous conseille de faire demi-tour rapidement.


Et dire qu'il me reste un livre de cet auteur à lire, j'en jubile d'avance….



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