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Critique de marina53


Depuis ce fameux jour où, au Musée d'Orsay, Clovis Chaumel s'est trouvé mal devant la toile "L'Angélus" de Millet, beaucoup de choses ont bouleversé sa vie. Il s'est littéralement pris de passion pour cette oeuvre. D'une part parce que Dali lui-même avait découvert que c'était un repentir et d'autre part parce que de nombreux souvenirs d'enfance remontaient à la surface, sans explication aucune. Ayant entrainé avec lui la professeur de dessin de son fils aîné, sa femme, Isa, a cru qu'il la trompait c'est pourquoi il a décidé de déserter la maison pour quelque temps, histoire qu'elle reprenne ses esprits. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé au camping vert "Eden", à bord d'un van qu'il a repeint. Toujours sans travail, il continue à explorer son passé, Millet et Dali. Mais, ce n'est pas toujours facile de trouver des réponses, d'autant plus que sa mère ne semble pas vouloir lui venir en aide. Heureusement, la professeur de dessin l'a mis en relation avec un conservateur de musée qui devrait lui apporter de plus amples renseignements. Après ce rendez-vous, il ne peut s'empêcher de voir une certaine similitude entre son enfance et celle de Dali. Il va ainsi faire de nombreuses découvertes en consultant différents registres. Mais, malheureusement, le temps presse. En effet, atteint d'un myélome, il est toujours en attente d'une greffe de moelle osseuse qui pourrait lui sauver la vie...

Franck Giroud conclut ce diptyque en beauté. L'on retrouve un Clovis métamorphosé dans ce volet, quadra paumé et effacé, il a pris de l'assurance. A croire que cette toile de Millet y est inévitablement pour quelque chose. Sa démarche est louable et, volontaire, il ne baisse jamais les bras. L'on se prend véritablement d'affection pour lui et on le suit avec un certain plaisir dans ses démarches. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants et l'histoire dans l'histoire passionnante. L'auteur nous livre un scénario ciselé et dense. Homs poursuit dans sa lignée avec un coup de crayon magnifique et soigné, des couleurs somptueuses, presque apaisantes et une mise en page de qualité.

Secrets, L'Angélus... dans le mille!
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