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Critique de Saint-Luc


Ce tome trois du « Pouvoir et la vie » se compose de trois parties, bien que non distinguées dans le corps de l'ouvrage.
Une part importante est dévolue à la construction de l'Europe. Certains pourront s'en passionner, moi cela me barbe, me rase, m'ennuie…. Personne n'est parfait !
Mais les deux autres valent le détour.
Alors que le tome un s'attachait à la conquête du pouvoir, celui-ci décrit la tentative ratée de le conserver. On y lira des portraits saisissants de François Mitterrand, que Giscard respecte comme il respecte tout adversaire à sa taille (sa dernière visite à Mitterrand, juste avant sa mort, vaut à elle seule la lecture du bouquin) et aussi de Chirac dont l'âme nous est dépeinte en noir traître par un Giscard qui devait rêver de s'exprimer sur le personnage depuis longtemps.
Ce livre est aussi, et surtout serais-je tenté d'écrire, un essai sur la solitude de l'âme et la dose de blindage moral requis par la fonction. Giscard, qui ne fut pas considéré comme sympathique par les français, nous apparait comme un verseau ambivalent : un aigle certes, mais un aigle-enfant, le cuir pas suffisamment tanné pour résister aux trahisons et lâchetés qui font le sel sale de toute aventure politique.
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