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Critique de Cristina21


Face à tant de critiques si positives, je fais partie des rares lectrices à ne pas avoir apprécié ce roman. Je n'ai rien contre les romans épistolaires, d'ailleurs j'avais bien apprécié "Et je danse, aussi" de Jean-Claude Mourlevat. Mais là, je n'ai pas accroché et pour me simplifier la tâche, je vais faire d'une pierre deux coups et faire une critique commune pour "Quand souffle le vent du nord" et sa suite "La septième vague".

La lecture est très facile et très rapide puisqu'il s'agit uniquement de mails plus ou moins courts. L'histoire est simple, peut-être trop simple pour moi, et sans prise de tête pour nous lecteurs, ce sont nos deux héros "qui se la prennent". le sujet de départ était une bonne idée et je reconnais que, au début du premier livre, j'ai trouvé leurs échanges amusants. Mais les mails passant, les personnages finissent par tourner en rond et leurs propos tournant sans arrêt autour du pot. Même si je ne me suis pas attachée aux personnages, que j'ai trouvés indécis et un peu lâches, j'ai une préférence pour Léo, plus sensible et réaliste qu'Emmi, qui est impulsive et un peu hargneuse par moments (elle a tendance à oublier qu'elle n'est pas célibataire et se comporte presque comme tel vis-à-vis de Léo et de ses attentes).

J'ai tout de même enchaîné avec la suite. Pourquoi, me diriez-vous, puisque je trouve tant de défauts au premier. Tout simplement parce que je suis curieuse et que je voulais connaître la fin. Mais aussi parce que j'espérais un "souffle" nouveau, une "vague" qui retourne tout.

Malheureusement, le second livre est moins intéressant car il n'est qu'une copie du premier et leurs échanges ont fini par me lasser. Après tant de mois, on peut même parler d'années, Léo et Emmi ont continué leurs vies chacun de leur côté tout en se tournant toujours autour. Bon, pour celles et ceux qui sont un peu fleur bleue, la fin est certainement comme ils l'imaginaient. Je terminerai en reprenant la dernière phrase de la critique de SLGDesYeuxPourLire "il a eu beau souffler le vent du Nord, il ne m'a pas décoiffée !".
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