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Critique de chartel


Ce recueil regroupe le sang rivé (1947-1954), le sel noir (1960) et Boises (1979). Comme Myriam3 ou ATOS l'ont dit dans leurs critiques, il met en exergue, surtout pour les deux premiers, les éléments. La terre, par le surgissement de rocs et les coulées de roches en fusion, d'argile et de boues. L'eau de ses boues revenant par une omniprésence de la mer, et par les images de l'embrun et de l'écume comme creuset d'eau et de vent, géniteur de ce sel noir, fruit ou source de la poésie. Glissant est bien sûr nourri de ses origines antillaises, ce qui transparaît dans une poésie marquée par l'insularité et la douleur de l'histoire coloniale et de l'esclavage. Mais elle est pourtant complètement universelle par les visions de ce monde foisonnant et tonitruant qu'il nous donne à voir. Monde où le vivant n'est jamais figé, où le brassage constant des éléments, cette écume, cette cendre, cette flamme et cette brume, métaphorisent notre irrésistible désir d'ailleurs.
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