Le scénariste emmène sa famille en Grèce, pays de ses ascendants. Soleil, mer, paysage de rêve, mais au travers des vitres de l'hôtel, il aperçoit quelque chose flotter. Peu à peu, apparaît deux hommes, des migrants qui vont rejoindre le grand nombre déjà amassé : 600 réfugiés par jour accostent à Chio. Avec sa femme, il va aller à leur encontre, tenter de les aider, leur parler. Leurs témoignages se rapprochent de son grand-père qui a dû fuir sa terre, chassé par les Turcs lors de la Grande Catastrophe en 1922. Au milieu des planches, quelques photos comme ce gilet de sauvetage accroché à un arbre ou sur le dos d'un enfant. Un témoignage fort, sensible, triste, trop réel.
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