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Critique de Bazart


Ulysse Nobody a eu son heure de gloire : il a présenté "Coucou les zouzous" à la télé, a réussi le conservatoire.

Mais aujourd'hui plus personne ne veut de lui : viré de l'émission de radio pour laquelle il était chroniqueur, il ne trouve de contrat nulle part et son agent semble désabusé.

Alors quand une connaissance lui propose argent et travail et lui tend la main alors qu'il s'enfonce dans la précarité, il ne voit que les promesses, que la possibilité de monter sur scène pour un discours sans s'embarrasser du contexte : un meeting pour un parti fasciste.

Est-il un pigeon ou un opportuniste ?
Le dessin simple et presque naïf de Sébastien Gnaedig (illustrateur de la bande dessinée Profession du père) laisse à penser qu'il se laisse manipulé alors qu'il est fragilisé par la situation.
A travers lui, l'auteur ne nous suggère-t-il que la fragilité économique et sociale (Ulysse Nobody est assez isolé) est un terreau idéal pour les discours sécuritaires et basés sur la peur et le rejet ?
La naïveté d'Ulysse Nobody et son égo si vite flatté pourraient prêter à sourire ...sauf que les personnages et les idées mis en scène par cette fiction ont des relents de déjà-vu actuels.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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