Ulysse Nobody ne s'appelait pas Nobody.
Ni Ulysse d'ailleurs.
C'était son nom d'acteur.
Cela présage un succès presque total. Il vous annonce qu’un désir secret se réalisera après une période de résistance et de persévérance dans les épreuves. Il peut annoncer une période d’initiation favorable à une quête d’évaluation spirituelle. Vous allez écarter tous ceux qui vous résistent et occuper une position centrale comme le cercle occupe le centre de la feuille.
Nous représentons l’antithèse nette, catégorique, définitive de 1789. Avec notre victoire, 89 sera rayé de l’Histoire, 36 sera rayé de l’Histoire, 68 sera rayé de l’Histoire. Les vingt dernières années de gangrène socialo-libérale seront rayés de l’Histoire. Le Parti Fasciste Français incarne la contre-révolution chrétienne et nationale qui effacera à tout jamais ces horreurs qui défigurent la France.
Sa vie ne serait plus qu’un slip sale souillé d’une tache honteuse.
Le fascisme, c’est un tout, une pratique et une pensée. Pour le fascisme, le monde n’est pas ce monde matériel où l’homme est un individu isolé des autres, existant en soi et seulement gouverné par une vie de plaisir, égoïste et momentané. Le fascisme est une conception éthique de l’Histoire, une conception spirituelle ; c’est un système de pensée qui permet de nous dépasser.
Le bonheur, ce n'est pas la liberté, c'est le confort.
Est-ce que nos électeurs veulent être libres ? Non. Ils ne veulent pas de liberté, ils veulent de la sécurité. Ils sont comme des taulards qui finissent par préférer les murs de leur prison aux dangers de la vie au grand air. Ils veulent la sécurité qui rassure les personnes et protège les biens contre la mondialisation assassine, contre les technocrates de Bruxelles qui leur pourrissent la vie, contre l’État qui les rançonne. Alors pas de baratin sur la liberté, l’égalité et toutes ces idées à la con des cocos, des gauchos, des socialos pour ce qu’il en reste. Un seul mot d’ordre : la sécurité partout et pour tous. Décider, ça leur fait peur, et contre la peur, il y a nous. Nous le PFF, les cadres du PFF, nous sommes là pour décider en leur nom sans qu’ils aient à réfléchir. Le bonheur, ce n’est pas la liberté, c’est le confort.
Pour un artiste, l’important c’est d’être vu, d’occuper le devant de la scène. Comme disait Berlioz : la critique, je ne la lis pas, je la mesure ! Au-delà de 25 centimètres, c’est forcément bon.
Droite, gauche, ça ne veut plus rien dire. Tu crois que les socialos sont socialistes ? Chaque fois que l’un d’entre eux ouvre la bouche, Jaurès se retourne dans sa tombe. Il se retourne même si souvent qu’il fait la toupie 24 heures sur 24, comme De Gaulle quand les débiles de la droite se réclament de lui. Socialiste, gaulliste, fasciste, même communiste, ça n’a plus aucun sens. Ce sont des marques, des logos. C’est comme avoir son nom sur un maillot de foot. C’est de la com ! Le fascisme, c’est le maillot du futur vainqueur. Le fascisme, c’est ce qui se vend le mieux. Le fascisme, c’est moderne.
Tu connais l’effet Dunning-Kruger ? C’est un effet de surconfiance quand les moins qualifiés dans un domaine surestiment leurs compétences. Les personnes incompétentes ne parviennent pas à se rendre compte de leur degré d’incompétence et tendent à se surestimer. Et surtout ils ne reconnaissent jamais la compétence de ceux qui la possèdent véritablement.