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Banquises" fait ressentir, au plus profond, la mort qui vient, la décomposition d'une famille, d'un couple et d'un territoire. Des scènes fulgurantes, la mort des chiens, par exemple, m'ont laissée complètement sonnée. La disparition de Sarah fait écho à la disparition d'un mode de vie. La fonte des glaces, le tumulte des éléments, la vision apocalyptique qui transparaît, sont parallèles à la douleur d'une famille dans l'incapacité de faire face au deuil, à la mort acceptée. Les odeurs, les sensations sont puissamment rendues par une écriture précise et violente. Epoustouflant !
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