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Critique de palamede


S'il fallait trouver une justification au roman de Valentine Goby, on pourrait dire qu'il est utile parce que la montée actuelle des partis d'extrême droite et populistes montrent qu'il est nécessaire de souligner où ont mené par le passé leurs idéologies.

Mais aussi que la solidarité et la force des déportées, malgré le dénuement et l'inhumanité absolus du camp, rapportées dans Kinderzimmer, témoignent de la résistance d'hommes (ou de femmes en l'occurrence) à leur anéantissement programmé.

J'ai souvent pensé qu'il y avait une forme d'indécence de ceux qui n'ont connu que la paix à écrire sur les camps. Pourtant, pour que " plus jamais ça ", il faut raconter, expliquer encore et encore. Peu importe qui le fait, l'essentiel est que cela soit fait.

Ainsi, ce sont les témoins qui l'ont vécu, tel Primo Levi, qui racontent leur calvaire. L'enfer dont la plupart de leurs camarades ne sont pas revenus malgré leur volonté et leur instinct de survie. Mais c'est également Kinderzimmer écrit par une jeune femme pour rappeler jusqu'où peut aller la folie des hommes ; le mal absolu perpétré au nom d'idéologies nationalistes.
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