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3.96/5 (sur 4377 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grasse , 1974
Biographie :

Valentine Goby est une écrivaine française.

Après des études à Sciences Po, elle a vécu trois ans en Asie, à Hanoï et à Manille, où elle a travaillé pour des associations humanitaires auprès d'enfants des rues. Elle a commencé sa carrière professionnelle chez Accenture où elle a travaillé en Ressources Humaines de 1999 à 2001.

Elle publie son premier roman en 2002 chez Gallimard : "La Note sensible", qui obtient le Prix René-Fallet 2003. Elle devient enseignante en lettres et en théâtre, métier qu'elle exerce en collège durant huit années avant de se consacrer entièrement à l'écriture, et à de multiples projets autour des livres : ateliers, rencontres, conférences, résidences d'écritures en milieu scolaire, détention, en médiathèque, à l'université.

Elle est maître de conférences à Sciences Po en littérature et ateliers d'écriture de 2013 à 2016, conseillère littéraire pour le festival du livre de Metz depuis 2016, et chroniqueuse pour le journal La Croix de septembre 2016 à janvier 2017.

Outre ses publications en littérature générale, elle écrit une œuvre importante pour la jeunesse.

Valentine Goby est lauréate de la Fondation Hachette, bourse jeunes écrivains 2002 et a reçu le prix Méditerranée des Jeunes, le prix du Premier Roman de l'université d'Artois, le prix Palissy et le prix René-Fallet en 2003 pour son roman "La note sensible".

Publié chez Actes Sud en 2013, son roman "Kinderzimmer" reçoit de nombreux prix l'année suivante, dont le prix des libraires, ou le prix Gabrielle-d'Estrées. Il est traduit en plusieurs langues.

Valentine Goby a été présidente du Conseil permanent des écrivains, vice-présidente de La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, administratrice de la SOFIA. Elle est chevalière des Arts et des Lettres. Elle reste très active dans le combat pour le statut d'auteur.

En2019, paraît son roman "Murène" chez Actes sud.
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Découvrez les secrets de l'importance du retravail du texte avec neuf écrivains français de renom ! Dans cette vidéo captivante, des auteurs tels que Franck Thilliez, Caryl Férey, et Pierre Lemaitre partagent leurs méthodes et astuces pour créer des histoires inoubliables. Vous apprendrez comment construire des intrigues passionnantes, développer des personnages mémorables et maîtriser l'art de la réécriture. Rejoignez-nous pour une plongée profonde dans l'univers fascinant de la création littéraire. Que vous soyez écrivain en herbe ou amateur de littérature, cette vidéo est une mine d'informations pour stimuler votre créativité ! Abonnez-vous pour plus de conseils d'écrivains et d'autres contenus sur l'écriture. 00:10 Franck Thilliez 01:06 DOA 05:17 Caryl Férey 05:54 Valentine Goby 09:11 Vincent Hauuy 09:36 Susie Morgenstern 11:44 Jacky Schwartzmann 12:42 Pierre Lemaitre 16:04 David Diop 17:23 Pierre Lemaitre

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Citations et extraits (968) Voir plus Ajouter une citation
Ce qu'ils font à ce corps il s'en fout, il pèse le poids d'un noyau de pêche, vingt et un grammes maximum, ce que pèse l'âme selon les calculs de Duncan MacDougall, médecin américain.
p80
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"[...] être utile ça maintient en vie."
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- Donc, tu es différente, dit Léna, mais pas handicapée ?
- Handicapé ça veut dire qu'il te manque quelque chose. Je trouve qu'il ne me manque rien. Et on dit pas handicapé, en fait. On dit : en situation de handicap.
- C'est pareil.
- Pas vraiment. Je sais pas comment expliquer... Ce n'est pas la "personne" qui est handicapée. C'est le corps "dans certaines situations". Par exemple moi à l'escalade. Mais des fois, vous êtes vous-mêmes en situation de handicap. Devant des baguettes chinoises, tiens, pour Aurélien.
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Laissez-vous faire dit la directrice. La vie est dure avec vous, vous n’y êtes pour rien, avec moi elle est douce et je n’y suis pour rien non plus. La seule chose possible, c’est confier la malchance à la chance, compter sur la contagion vertueuse, vous comprenez.Ça plaît à Mathilde ces mots-là, contagion vertueuse. La chance aujourd'hui c'est moi, je peux vous aider.
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Le froid saisit le garçon à la descente du train. Détoure son corps osseux, les saillances enfouies sous ses vêtements trop larges, l’arête du nez, les phalanges au bout des mitaines. Il se fige sur le quai, sa valise à la main, enveloppé de son souffle. Il perçoit exactement ses contours, la mince frontière qui le sépare du dehors à la jonction de la peau tiède et de la gangue d’air glacial. La sensation est si aiguë qu’il se figure sa silhouette dissociée du décor, pareille aux personnages découpés d’un théâtre d’ombres. Mais déjà ses formes se dissolvent. La neige lui monte aux chevilles, s’agrippe en gros flocons à son bonnet, son pantalon et son manteau de laine, s’amoncelle sur sa valise, ses chaussures, s’applique à l’absorber comme elle gomme toute chose.
(Incipit)
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Hormis la merde, l’urine, le pus, le corps s’économise : il stocke le sang. Lisette n’a pas ses règles, Georgette n’a pas ses règles, ni aucune des Françaises du Block. Ni les Polonaises, ni les Tchèques, les anciennes le disent, au bout d’un moment personne n’a plus ses règles au camp : la muqueuse est sèche. Tout le sang va aux fonctions vitales, artères, veinules, veines irriguant le cœur, chaque goutte utile. Les femmes n’ont plus de sexe, à seize ans, comme à soixante. (page 62)
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La mémoire est une somme d'images vivantes et de fenêtres murées.
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"[...] il faut des historiens, pour rendre compte des événements ; des témoins imparfaits, qui déclinent l'expérience singulière ; des romanciers, pour inventer ce qui a disparu à jamais : l'instant présent."
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Mais je ne suis pas handicapée. Je suis différente. On est tous différents, les cheveux, les yeux, la taille, la voix, disons que je suis un peu plus différente.
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Mila pose sa gamelle. Elle dit :
— J'ai faim, c'est pas une vie.
Et Teresa rigole :
— Ah oui ? C'est quoi la vie ? C'est où ?
— C'est dehors, dit Mila. C'est acheter du pain à la boulangerie, vendre des partitions de musique, embrasser ton père et ton frère le matin, repasser une robe, aller danser avec Lisette, faire du riz au lait...
Teresa se marre.
— Tu n'y es pas ! Être vivant, elle dit, c'est se lever, se nourrir, se laver, laver sa gamelle, c'est faire les gestes qui préservent, et puis pleurer l'absence, la coudre à sa propre existence. Me parle pas de boulangerie, de robe, de baisers, de musique ! Vivre c'est ne pas devancer la mort, à Ravensbrück comme ailleurs. Ne pas mourir avant la mort, se tenir debout dans l'intervalle mince entre le jour et la nuit, et personne ne sait quand elle viendra. Le travail d'humain est le même partout, à Paris, à Cracovie, à Tombouctou, depuis la nuit des temps, et jusqu'à Ravensbrück. Il n'y a pas de différence.
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