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Critique de Miniplume


Un véritable coup de coeur pour le premier tome de cette trilogie japonaise ! J'ai voulu découvrir la collection Neko (spécialisée dans la mythologie & culture asiatique) des éditions du Chat Noir et je ne suis pas déçue.

Ce premier tome est dépaysant, il nous plonge dans le folklore japonais. L'histoire se déroule dans l'archipel d'Higashi. On y retrouve plusieurs clans d'humains porteurs d'esprits animaux qui ont hérité de pouvoirs : les nogitsune (des renards qui maîtrisent le feu), les nekomata (des chats qui créent des illusions) et bien d'autres (je n'en dis pas plus…).

On suit les aventures de plusieurs protagonistes. Les histoires parallèles sont intrigantes et intéressantes. Elles ont leur part de mystère et les pages se tournent facilement. Les personnages du roman sont attachants. J'ai particulièrement apprécié Ayané, Numié, Yoriko, Kaito et Ren. J'ai aimé les amitiés que l'auteure a su créer entre les personnages ainsi que la romance.

La plume de Clémence Godefroy est fluide et efficace. On entre facilement dans l'histoire, malgré un prologue auquel je n'ai pas accroché (je ne l'ai compris qu'une fois parvenue à la fin du roman et je ne me suis pas trop attachée à ces personnages, qui n'apparaissent pas dans le livre).

J'ai beaucoup apprécié les décors, les éléments culturels et les coutumes du Japon médiéval, que j'ai trouvés bien retranscrits. Ils m'ont donné l'impression de me plonger dans un manga.

La tension sur la fin du livre est prenante, elle donne envie de lire le tome 2 !

Le seul point faible du roman est pour moi le vocabulaire japonais qui est peu expliqué. Même en ayant les bases de japonais et en regardant de nombreux animés, certains mots m'ont paru obscurs. Et en cherchant sur Internet, ce n'est pas évident. On devine le sens global, mais on reste avec la sensation de ne pas saisir le sens exact du mot (par exemple, le mot « ri » : on devine que c'est une distance, mais laquelle ? de même pour les mots « mon », « ahans », etc.)

Une note en bas de page, même pour le vocabulaire le plus simple, aurait été appréciable (du moins, chaque fois que le mot est employé pour la première fois dans le roman). Elle aurait rendu le texte plus accessible et nous aurait permis d'apprendre quelques mots de japonais. Sans compter que l'avantage du roman papier est de passer un petit moment tranquille loin des écrans de notre quotidien. Je trouve que le fait de chercher des mots sur Internet coupe ce moment de plaisir et je trouve cela dommage.

En conclusion, Les Héritiers d'Higashi est pour moi une belle découverte, que je recommande vivement à tous les amateurs de culture japonaise, aussi bien pour son univers intéressant et dépaysant que pour la plume addictive de Clémence Godefroy. Je regrette par contre l'absence de note en bas de page, qui m'aurait appris quelques notions supplémentaires de japonais.
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