L'anthropologie devient intéressante quand l'anthropologue parvient à garder son regard extérieur, d'occidental, tout en se mêlant à la vie des populations/personnes qu'il observe.
Ainsi il peut à la fois :
-se sentir le seul de son espèce
- élargir son espace mental
- observer les effets de la transformation
- se confronter aux autres
Et par conséquent apprendre sur lui et sur les autres. Donc élargir sa conscience davantage.
C'est le constat que fait
Sophie Caratini après un accident psychique qui la pousse à introduire l'ethnologie dans sa vie personnelle (et plus seulement comme observation).
L'écriture est agréable, précise et rythmée. Les chapitres courts et explicites. le texte est agrémenté d'une série de photos.
Puis augmenté d'un dialogue avec
Maurice Godelier qui met en perspective cette subjectivité que doivent avoir, forcément, les anthropologues et qui ne remet néanmoins pas en cause leurs observations sur les autres populations.
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