La patrie des frères Werner

Andréas et Konrad, c'est une famille. Deux frères, unis et soudés, orphelins de guerre, qui survivent tant bien que mal à Dresde au début des années 50 qui correspond à leur entrée dans l'âge adulte. Un jour, Konrad, l'aîné, part chercher de l'aspirine pour son petit frère malade. C'est là qu'il sera embauché par la Stasi, devenue forte en cette fin de 2ème guerre mondiale. Son frère le suivra, peu de temps après. Devenus espions "performants" de la Stasi, ils se retrouvent pour le match RFA RDA en 1974 lors de la coupe du monde de football, match au cours duquel Andréas avouera à Konrad ses doutes et ses aspirations. Un vrai tournant.
J'ai adoré la description des personnages, leur parcours, la description de leur doute, les personnages secondaires, comme le buteur de la RFA tour à tout héros et non, finalement, il n'a pas la tête de l'emploi. Tout cela avec les liens du sang de ces deux frères que rien, ni la prison, ni l'éloignement, ne semble ébranler.
Un beau roman (graphique) qui se lit tout seul et qui donne envie d'en savoir plus sur cette coupe du monde 1974 !