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Critique de Cer45Rt


● Ah, "Les souffrances du jeune Werther" ! C'est beau, c'est mélancolique, c'est exalté ( mais pas toujours exaltant ), sans être larmoyant, il est si difficile d'en parler, surtout en ce XXIème siècle, où il semble tellement difficile, de pouvoir vraiment apprécié cette oeuvre archétypale, d'un romantisme, qui semble aux antipodes, des préoccupations et des goûts esthétiques, de l'époque.
Car "Les souffrance du jeune Werther", plus que le plus grand chef-d'oeuvre, du genre romantique, en est, à mon avis, l'archétype. Tout est romantique, dans "Les souffrances du jeune Werther" : le style, le personnage, les paysages, les sentiments, et j'en passe !
J'ai globalement plutôt bien apprécié "Les souffrances du jeune Werther", mais j'estime que l'oeuvre a un peu mal vieillie, et que son potentiel émotionnel, en souffre grandement.
J'admire beaucoup les derniers passages, qui sont comme une gradation émotionnelle, vers un événement inévitable. Cette gradation, est admirablement bien construite, et ces passages, sont, pour moi, les plus intenses émotionnellement.
Globalement, j'aime plutôt "Les souffrances du jeune Werther". Il y a des défauts, c'est vrai ; l'intrigue piétine parfois un peu, le style n'est pas toujours parfait ( mais peut-être est-ce lié, à un défaut de traduction ? ), l'oeuvre peut parfois apparaître comme vieillie, et elle n'émeut pas toujours autant, que cela serait désirable.
Toutefois, "Les souffrances du jeune Werther", est une oeuvre majeure de la littérature mondiale, et, malgré certains défauts, une oeuvre fort intéressante esthétiquement. Il y a, dans ce roman, une ambiance unique de douce mélancolie, que je ne suis pas prêt, d'oublier.
Un texte qui n'a pas volé, son statut de classique !

● Passable, sans plus.
Voilà ce que j'ai pensé des Souffrances du Jeune Werther jusqu'aux trente dernières pages. Je ne pensais pas qu'il y aurait soudain de grandes réussites. Je m'attendais à reposer ce livre sur ma table de nuit en me disant : "Passable, sans plus." Mais la surprise a été au rendez-vous. La fin justifie la réputation de Goethe. Construite sans fioriture, cette succession de moments forts, construite autour d'un point d'orgue, qui sera bientôt imité dans toute l'Europe, est tout simplement d'une force, d'une poésie exceptionnelle.
Les Souffrances du Jeune Werther ne sont pas une pièce de théâtre ; mais il n'est pas scandaleux de dire que cette fin est construite à la façon d'une pièce de théâtre. C'est que, comme je l'ai dit auparavant, c'est une succession de moments forts, de scènes essentielles. A une différence, près, toutefois, avec une pièce de théâtre : les sentiments et les pensées intimes des personnages nous sont accessibles, vraiment, totalement.
En somme, Werther est un livre passable avec une fin exceptionnelle.
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