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Critique de saphoo
Guy Goffette sans rien vous cacher j'adore sa plume, je n'ai pas lu grand-chose de lui mais le peu je suis tombée en admiration avec par exemple, Presqu'elles ou Elle, par bonheur etc... une enfance lingère ... tous ces petites merveilles à déguster sans modération.
Géromino a mal au dos, m'a également touchée, par cette prose si délicate et cette sensibilité qui s'en dégage. Certes, pour certains, ce livre est "sombre" mais pas tant que cela, certes sa relation avec son père n'est pas très tendre, et pourtant, il n'y a rien d'exceptionnel, à cette époque et en milieu rural, les mamours et la papouilles entre enfant-parent n'étaient pas très démonstratifs, tout se faisait dans la pudeur et dans les gestes du quotidien.
L'histoire de château fort en est la démonstration, et j'ai trouvé cela très profond comme preuve d'amour d'un père vers son fils. il a su répondre à son rêve de gosse et cela remplace certainement d'autres attentions "physiques" ou "verbales"...
L'histoire nous expose aussi, la place des enfants au sein d'une famille, puis l'inverse, les parents vieillissants, guettant le moindre signe de visite, une carte postale, etc... Alors que Simon ne fait que fuir, voyager, s''éloigner pour gagner un peu plus sa liberté comme pour échapper à la tutelle de son père. Car l'âge n'a pas de prise sur l'autorité du paternel, ainsi Simon s'y soustrait d'une façon radicale sans heurts ni fracas. Être l'absent pour déployer ses ailes en tout simplicité sans remords ni angoisse. S'éloigner encore pour ne pas ressasser cette enfance sans grande affection si ce n'est de sa grand-mère, très touchant d'ailleurs ce passage, trouver ailleurs ce besoin d'amour, qu'il picore ici et là , sans jamais reproduire le schéma de sa famille.
Géromino est aussi un tableau d'une époque, et cela il faut bien en prendre conscience, l'éducation d'avant n'a rien avoir avec celle d'aujourd'hui où les enfants sont des petits rois tout auréolés, cajolés, chéris à les pourrir pour une grande partie de notre population.
Ce fut une lecture touchante, attendrissante et toujours avec des pointes d'humour qui me font sourire.
Géromino a mal au dos, m'a également touchée, par cette prose si délicate et cette sensibilité qui s'en dégage. Certes, pour certains, ce livre est "sombre" mais pas tant que cela, certes sa relation avec son père n'est pas très tendre, et pourtant, il n'y a rien d'exceptionnel, à cette époque et en milieu rural, les mamours et la papouilles entre enfant-parent n'étaient pas très démonstratifs, tout se faisait dans la pudeur et dans les gestes du quotidien.
L'histoire de château fort en est la démonstration, et j'ai trouvé cela très profond comme preuve d'amour d'un père vers son fils. il a su répondre à son rêve de gosse et cela remplace certainement d'autres attentions "physiques" ou "verbales"...
L'histoire nous expose aussi, la place des enfants au sein d'une famille, puis l'inverse, les parents vieillissants, guettant le moindre signe de visite, une carte postale, etc... Alors que Simon ne fait que fuir, voyager, s''éloigner pour gagner un peu plus sa liberté comme pour échapper à la tutelle de son père. Car l'âge n'a pas de prise sur l'autorité du paternel, ainsi Simon s'y soustrait d'une façon radicale sans heurts ni fracas. Être l'absent pour déployer ses ailes en tout simplicité sans remords ni angoisse. S'éloigner encore pour ne pas ressasser cette enfance sans grande affection si ce n'est de sa grand-mère, très touchant d'ailleurs ce passage, trouver ailleurs ce besoin d'amour, qu'il picore ici et là , sans jamais reproduire le schéma de sa famille.
Géromino est aussi un tableau d'une époque, et cela il faut bien en prendre conscience, l'éducation d'avant n'a rien avoir avec celle d'aujourd'hui où les enfants sont des petits rois tout auréolés, cajolés, chéris à les pourrir pour une grande partie de notre population.
Ce fut une lecture touchante, attendrissante et toujours avec des pointes d'humour qui me font sourire.
