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Critique de AnneVacquant
C'est une enquête policière menée par une femme et un thriller qui n'est ni sexy, ni sexiste, ni féministe : l'inspectrice Ève (comme la première femme) reste très professionnelle devant des collègues masculins qui la testent. C'est sa première enquête importante : trois meurtres sanglants (une mère et deux enfants plus un chien) dont la disparition des corps ne laisse planer aucun doute, sauf un, à la fin, qui permettra de donner à cette affaire rapidement élucidée un dénouement inattendu et spectaculaire.
Sans développements psychologiques et sans explications sur les motivations du meurtrier, l'histoire montre à grand renfort d'hémoglobine l'acte d'un psychopathe – un de plus. Toutefois, la quatrième de couverture du livre laissait présager des « petits secrets de famille » et la possibilité qu'Ève devienne « une victime » ? L'inspectrice a bien été agressée (de façon non préméditée) au début et des parallèles ont bien été établis ensuite entre sa famille et celle qui a été massacrée mais rien n'en ressort vraiment, si ce n'est l'engagement et l'héroïsme de la jeune femme. On note alors que le patronyme d'Ève est Ronin et on se souvient que dans le Japon médiéval un rōnin est un samouraï sans maître, un guerrier errant, un homme discriminé mais brave...
Pourquoi ce titre : Les anges rouges ? « Rouge », on comprend : le sang, le feu, la violence…mais qui sont les anges ? Les enfants massacrés ? Les policiers justiciers ? Il est dommage que le titre original n'ait pas été indiqué : le lecteur aurait pu comparer !
Si ce thriller est facile à lire, il reste un peu simple en fin de compte.
Site littéraire : anne.vacquant.free.fr/av/
Sans développements psychologiques et sans explications sur les motivations du meurtrier, l'histoire montre à grand renfort d'hémoglobine l'acte d'un psychopathe – un de plus. Toutefois, la quatrième de couverture du livre laissait présager des « petits secrets de famille » et la possibilité qu'Ève devienne « une victime » ? L'inspectrice a bien été agressée (de façon non préméditée) au début et des parallèles ont bien été établis ensuite entre sa famille et celle qui a été massacrée mais rien n'en ressort vraiment, si ce n'est l'engagement et l'héroïsme de la jeune femme. On note alors que le patronyme d'Ève est Ronin et on se souvient que dans le Japon médiéval un rōnin est un samouraï sans maître, un guerrier errant, un homme discriminé mais brave...
Pourquoi ce titre : Les anges rouges ? « Rouge », on comprend : le sang, le feu, la violence…mais qui sont les anges ? Les enfants massacrés ? Les policiers justiciers ? Il est dommage que le titre original n'ait pas été indiqué : le lecteur aurait pu comparer !
Si ce thriller est facile à lire, il reste un peu simple en fin de compte.
Site littéraire : anne.vacquant.free.fr/av/
