Meurtre d'un dissident : L'empoisonnement d'Alexandre Litvinenko et le retour du KGB

Le monde entier connaissait maintenant le nom de Sacha, la première victime d'un attentat terroriste nucléaire.

La CIA dispose d'un tas de cartes vertes vierges. Tout ce qu'ils ont à fare, c'est inscrire un nom dessus. Si la personne les intéresse, elle se retrouve à Washington en quelques heures, sans passer par les procédures d'immigration. Mais cela implique de conclure un accord avec eux. Vous leur donnez quelque chose, ils vous assurent leur protection. Alors, il faut que votre ami comprenne: pour fuir la tyrannie, il doit négocier des secrets. Difficile de combiner les deux.

Ils appartenaient bien à Lebed: la présence de ses papiers d'identité et de quelques photos personnelles parmi les documents l'attestait. L'un des dossiers traitait en détail de la corruption au ministère de l'Intérieur et impliquait plusieurs grands pontes dans diverses affaires. Sacha découvrit des noms qui lui étaient familiers.

Elle parlait d'un camp de prisonniers militaires considérés comme un lieu de torture et d'humiliation permanentes pour les Tchétchénes.

Berezovski faisait référence au 16 septembre 1992, le "mercredi noir" où Soros avait joué le gouvernement britannique sur les marchés des changes du monde entier. Il avait obligé les Britanniques à dévaluer la livre et gagné un milliard de dollars dans la journée.

La turquie est l'un des rares pays où les ressortissants russes peuvent entrer sans visa, ou plutôt en achetant un visa à la frontière pour trente dollars.

Il passa plusieurs mois à Lefortovo, la tristement célèbre prison de l'ancien KGB.