AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Roberte53


Dans ce journal de « colère », le brillant avocat Gilles-William Goldnadel part en guerre. Durant deux jours et nuits, il mettra un point d'honneur à soulager sa conscience à jamais meurtrie par l'ignoble barbarie perpétrée en Israël par des groupes de terroristes sanguinaires, le samedi 7 octobre 2023. Les terribles actes ignominieux et les abominables massacres d'innocents ont été prémédités par l'organisation islamiste terroriste du Hamas qui a recruté, certainement financé puis armé des « barbares décérébrés », des bêtes immondes choisies parmi les plus cruelles, pour accomplir les « basses besognes ».
Tout en poussant un long cri de douleur, le brillant avocat trempe sa plume dans le vitriol pour dénoncer l'injustice. Celle de certains médias dont les journalistes sont acquis à la cause des islamo-gauchistes, et qui, par leurs informations mensongères, font passer le peuple israélien du rôle de victime à celui de coupable. Il dénonce les activités peu vertueuses de certaines associations, soi-disant humanitaires, ou soi-disant féministes, qui ne défendent que leurs propres intérêts. Il égratigne des hommes politiques, dont le premier d'entre eux, Emmanuel Macron, qui se retranche derrière le « en même temps », par lâcheté intellectuelle.
Gilles-William hurle sa haine, faute de pouvoir distribuer des claques. Tel un coup de tonnerre, son discours se fait parfois cinglant ; alors il se lâche, il gronde, il casse, il fracasse sans concession, sans langue de bois, il se venge ! Et son doigt ne tremble pas lorsqu'il martèle le clavier, et dans le silence nocturne, son moment privilégié pour l'écriture, on perçoit le crépitement franc, vif et rythmé des touches qui s'enfoncent… Et tout à coup, sans prévenir, une timide accalmie met fin à sa fougueuse diatribe, à son tempétueux réquisitoire ; le niveau sonore de l'élocution baisse d'un cran, remplacé par des tirades malicieuses, des traits de plume ironiques, issus de la subtilité spirituelle fertile et caustique de notre brillant avocat dont lui seul a le secret. « Pardon de le dire », cher Maître, mais c'est comme ça qu'on vous aime !

Ce journal intime est aussi un testament. Depuis ce samedi 7 octobre, Gilles-William a perdu foi en l'humanité, il est en deuil et ne sera jamais plus heureux. La capacité de nuisance de l'homme est incommensurable et la bêtise humaine, un puits sans fond !
L'Occident serait-il en danger et risquons-nous de voir ressurgir une nouvelle guerre de civilisation ? Entre un wokisme toujours plus offensif, le développement d'un islamo-gauchisme idéologique qui infiltre, à bas bruit, nos institutions républicaines, une immigration clandestine de masse, totalement débridée, notre démocratie occidentale est-elle menacée ? Visiblement, Gilles-William est convaincu que les jours de l'homme « blanc » ou juif, non racisé, sont comptés.
« Je ne sais écrire qui de la cruauté là-bas ou de l'injustice ici m'aura fait le plus de peine » (dernière page du livre).
Commenter  J’apprécie          51



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}