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EAN : 9782213727219
150 pages
Fayard (17/01/2024)
4.17/5   15 notes
Résumé :
Samedi 7 octobre 2023, 6h30

Il ne s’agit ni d’un journal intime ni d’un journal officiel. Mais d’un journal de guerre.
Guerre contre le désarroi personnel né un 7 octobre au réveil.
Guerre contre la détestation des Juifs et de leur État.
Guerre au jour le jour contre la nuit qui vient.
Guerre contre la désinformation médiatique pour causes idéologiques, à commencer par celle de l’audiovisuel public. Cette idéologie anti-occ... >Voir plus
Que lire après Journal de guerre: C'est l'Occident qu'on assassineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
« Samedi 7 octobre 2023, 6h30
Il ne s'agit ni d'un journal intime ni d'un journal officiel. Mais d'un journal de guerre.
Guerre contre le désarroi personnel né un 7 octobre au réveil.
Guerre contre la détestation des Juifs et de leur État.
Guerre au jour le jour contre la nuit qui vient.
Guerre contre la désinformation médiatique pour causes idéologiques, à commencer par celle de l'audiovisuel public. Cette idéologie anti-occidentale du double standard, cette préférence pour l'Autre, qui traite différemment l'immigré et le Français, le Palestinien et l'Israélien.
Guerre contre une extrême gauche ayant sombré dans l'antisémitisme après son alliance avec l'islamisme.
Guerre contre la folie qui s'est emparée de l'Occident en perdition à cause de la disgrâce d'un wokisme détestant les Français, en tant que Blancs.
Une guerre totale. Argumentée, documentée, avec les armes de l'ironie mortelle et de l'humour létal.
Une guerre sans concessions menée par un avocat qui, parce qu'il aime tant la vie, a condamné cette haine qui nous menace à la peine de mort. »

Rien à ajouter à cette présentation de quatrième de couverture, qui, pour une fois, me paraît parfaitement résumer l‘idée du bouquin.
Je me garderai bien de prendre parti ici d'un côté ou de l'autre des rives du Jourdain, tant le sujet me semble complexe et histoire de spécialistes, et encore… A moins qu'il n'y ait pas de solution… Ce qui n'augurerait rien de bon pour l'avenir de la région et du monde. Je connais les marottes et les obsessions de J.W. Goldnadel pour l'apprécier comme orateur et débatteur. On les retrouve ici in extenso.

Il me restera de cette lecture la description de la sidération du juste devant l'inimaginable. Puis de la montée de la colère de l'homme déterminé à ne plus rien laisser passer en matière de compromission envers le terrorisme islamiste.
Certes, certains propos sont forts, excessifs, même, mais que dire quand l'homme est touché au plus profond de lui-même ? Je ne sais pas… Lui, « il est avocat, juif, français, israélien, hétérosexuel et blanc. Et n'en tire ni honte ni vanité. Mais il ne se rendra pas. Il aime passionnément ses deux pays et ses deux peuples. Et n'a de haine que pour les haineux.
L'heure est à la résistance, non seulement là-bas, mais ici. »
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Un journal très difficilement compréhensible, tant le discours empli de haine de l'avocat William Goldnadel me prend de court. Aucune analyse à froid, aucun recul, tout est au premier degré. Ce pamphlet écrit à la va-vite, pour surfer sur la vague d'indignation qui fait vendre, est assez nauséeux. En effet, il met un point d'honneur à nous livrer sa haine du Hamas, mais sans différencier la population aux groupes armés. Certes, la sauvagerie perpétrée en Israël par les terroristes le 7 octobre 2023 est terrible. 1.100 Morts. Mais peut-on ensuite ne pas dénoncer le massacre d'innocents, femmes, enfants et autres, tués dans les bombardements aveugles de représailles ? 31.000 morts dont 2000 terroristes seulement, tout le reste étant des civils ! C'est tout simplement abject et contraire aux lois de la guerre et à la convention de Genève et des droits de l'homme ! Qui condamne et interdit la punition collective de populations civile ! Qui plus est, par un gouvernement israélien d'extrême droite, que l'on pourrait aisément mettre au même plan que le FN en France. Et en plus, qui, d'après les fuites d'investigateurs, savait pertinemment par ses services secrets qu'une attaque devait avoir lieu ?
Comment un avocat peut-il livrer un tel texte biaisé ? Ensuite, ce monsieur tape sur tout ce qui bouge comme un enfant : les médias, dont les journalistes "seraient" acquis à la cause des islamo-gauchistes. Il tape ensuite sur les activités de certaines associations humanitaires et féministes. Qu'il jette carrément dans la coupe du pro terrorisme ; Eh oui, monsieur est un grossier phallocrate et machiste  en plus ! il n'aime pas que des femmes protestent quand il y a des bébés et des femmes qui meurent sous les bombes, que l'on voit à la télé. Et non, ce n'est plus au Vietnam, c'est à Gaza ! On pourrait me dire ce qu'un bébé peut avoir comme lien avec un terroriste du Hamas? Il tape ensuite sur des hommes politiques, dont, Emmanuel Macron.qu'il traite de lâche. C'est dans un trait grossier qu'il vilipende tout le monde en fait, sauf Israël, très "vertueux" selon lui. Sauf, que dans la réalité, on voit des soldats piller les magasins à Gaza, et torturer les prisonniers comme au tristement célèbre Guantánamo! Bref, aucune objectivité, ni autocritique. Deux poids deux mesures.
On retiendra un texte empli de haine de l'autre, jouant sur la victimisation, d'une nation qui a la bombe nucléaire ! Contre un territoire occupé et infiltré par les sbires de Téhéran qui manipulent la population palestinienne. Faut-il en rire, tant, cela est ridicule, ou en pleurer, par manque de coeur de cet avocat ? Quand on dénature la vérité à ce point, cela porte un nom : la propagande.
Un journal nauséeux dont j'ai dû pousser pour parvenir à le finir. Au coin.
Il suffit de regarder sur Wikipédia, pour savoir que cet ouvrage est téléguidé par l'extrême droite israélienne, je cite wiki:
"Gilles-William Goldnadel, né le 12 janvier 1954 à Rouen, est un avocat franco-israélien, essayiste pro-israélien, militant associatif, membre du CNIP et néoconservateur, classé à droite, voire à l'extrême droite."
Donc merci, mais pas en mon nom ! Mes parents sont d'origine franco-israéliens, mais nous savons distinguer le mal chez tout le monde, et pas seulement chez les autres. Non, ici ce n'est pas l'occident qu'on assassine, mais la vérité.


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Dans ce journal de « colère », le brillant avocat Gilles-William Goldnadel part en guerre. Durant deux jours et nuits, il mettra un point d'honneur à soulager sa conscience à jamais meurtrie par l'ignoble barbarie perpétrée en Israël par des groupes de terroristes sanguinaires, le samedi 7 octobre 2023. Les terribles actes ignominieux et les abominables massacres d'innocents ont été prémédités par l'organisation islamiste terroriste du Hamas qui a recruté, certainement financé puis armé des « barbares décérébrés », des bêtes immondes choisies parmi les plus cruelles, pour accomplir les « basses besognes ».
Tout en poussant un long cri de douleur, le brillant avocat trempe sa plume dans le vitriol pour dénoncer l'injustice. Celle de certains médias dont les journalistes sont acquis à la cause des islamo-gauchistes, et qui, par leurs informations mensongères, font passer le peuple israélien du rôle de victime à celui de coupable. Il dénonce les activités peu vertueuses de certaines associations, soi-disant humanitaires, ou soi-disant féministes, qui ne défendent que leurs propres intérêts. Il égratigne des hommes politiques, dont le premier d'entre eux, Emmanuel Macron, qui se retranche derrière le « en même temps », par lâcheté intellectuelle.
Gilles-William hurle sa haine, faute de pouvoir distribuer des claques. Tel un coup de tonnerre, son discours se fait parfois cinglant ; alors il se lâche, il gronde, il casse, il fracasse sans concession, sans langue de bois, il se venge ! Et son doigt ne tremble pas lorsqu'il martèle le clavier, et dans le silence nocturne, son moment privilégié pour l'écriture, on perçoit le crépitement franc, vif et rythmé des touches qui s'enfoncent… Et tout à coup, sans prévenir, une timide accalmie met fin à sa fougueuse diatribe, à son tempétueux réquisitoire ; le niveau sonore de l'élocution baisse d'un cran, remplacé par des tirades malicieuses, des traits de plume ironiques, issus de la subtilité spirituelle fertile et caustique de notre brillant avocat dont lui seul a le secret. « Pardon de le dire », cher Maître, mais c'est comme ça qu'on vous aime !

Ce journal intime est aussi un testament. Depuis ce samedi 7 octobre, Gilles-William a perdu foi en l'humanité, il est en deuil et ne sera jamais plus heureux. La capacité de nuisance de l'homme est incommensurable et la bêtise humaine, un puits sans fond !
L'Occident serait-il en danger et risquons-nous de voir ressurgir une nouvelle guerre de civilisation ? Entre un wokisme toujours plus offensif, le développement d'un islamo-gauchisme idéologique qui infiltre, à bas bruit, nos institutions républicaines, une immigration clandestine de masse, totalement débridée, notre démocratie occidentale est-elle menacée ? Visiblement, Gilles-William est convaincu que les jours de l'homme « blanc » ou juif, non racisé, sont comptés.
« Je ne sais écrire qui de la cruauté là-bas ou de l'injustice ici m'aura fait le plus de peine » (dernière page du livre).
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Des excès, dommage ; mais aussi des outils de compréhension car l'excès même révèle; et là, on doit se poser la question des citoyens binationaux (et c'est pareil pour le Maghreb, à ma connaissance). Ces personnes qui sont d'ici mais aussi d'ailleurs me font peine : c'est mon point de vue, si j'avais gardé la nationalité polonaise de mon ancêtre de Cracovie (juif, d'ailleurs) je me sentirais écartelée : il est mieux de mettre le passé à sa place et le présent là où on vit en vrai pour éviter l'amalgame. Je cite : p. "les anciens déportés sont des hyper-Blancs privilégiés dans le monde woke dégenré dégénéré". Cet auteur a-t-il été déporté ? il n'était pas né !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C’est ma vie de savoir et aimer me battre sur plusieurs champs de bataille contre finalement un unique adversaire : l’injustice. L’injustice du nombre. L’injustice de l’idéologie. L’injustice de la méchante bêtise.
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Le Juif israélien ou français assassiné, le petit Blanc agressé dans sa banlieue, les Français envahis et impuissants...
Nous sommes en guerre.
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Le wokisme est le dernier avatar du gauchisme barbare.
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La rue arabe ne décolère pas sur Gaza. La presse de gauche non plus. Elle n'a pas fait le millième pour les Ouïgours, qui sont mille fois plus morts pour mille fois moins. Ni pour les Rohingyas de Birmanie. pas un mot pas une lettre, pas un cri pour la destruction par Bachar el Assad de Yarmouk, immense cité palestinienne au sud de Damas, au début de la guerre civile syrienne. Silence de dizaines de milliers de morts. Il n'y aurait pas fiocus sur la Palestine sans focus sur le Juif. le Juif est le centre du monde. Jérusalemn est le centre du monde. (p. 193)
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Je ne préfère pas mon lointain à mon prochain, sans pour autant le répudier.
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Gilles-William Goldnadel est l'invité de Frédéric Haziza.
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