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Critique de Tatooa


Connaissant plusieurs "milieux du travail", (recherche publique (CNRS)), entreprises privées), il me semble qu'on est très très loin du compte quand Goleman dit que de plus en plus d'entreprises se sentent concernées par ce genre de prise de conscience.
La recherche de la rentabilité à tout crin et la rapacité de quelques-uns font davantage de l'être humain un esclave qu'il faut piétiner et pressurer qu'un égal avec lequel on coopère dans une action commune pour le bien de chacun. Depuis que ce n'est plus le travail qui est rémunéré à sa juste valeur (cela fait environ une vingtaine d'années que l'outrance est reine dans ce domaine), et que les bénéfices des entreprises ne retournent non pas aux salariés, mais aux actionnaires, l'intelligence émotionnelle est, hélas, morte avant d'être née...
J'encourage mes enfants à être indépendants. Mais les gouvernements successifs assomment et font disparaître les petits indépendants, les petites entreprises, et je pense que c'est voulu, en plus. Belle preuve que l'intelligence émotionnelle, ça n'existe pas, ni en politique, ni dans le business, ni à la bourse. Et le pire c'est qu'en laissant faire sans la moindre réaction, voire en approuvant les propos démagogiques et mensongers, on participe à l'enfer que nous sommes en train de nous créer... Enfin bon, moi je dis ça...
Et pour en revenir au livre : si seulement la moitié de ce qu'il préconise était appliqué dans tous les domaines, ce serait le paradis. Mais le propre de l'Utopie, c'est justement de le rester.
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