L'intelligence émotionnelle ne signifie pas seulement "être gentil", mais plutôt savoir "déballer" carrément une vérité inconfortable mais lourde de conséquences que les gens ont refusé de voir.
Il est assez fréquent que les gens se répètent à eux-mêmes pendant des années qu'ils vont changer... un jour.
Ceux qui craignent de prendre des risques ont tendance à critiquer et à dénigrer. Méfiants, sur la défensive, ils ont tendance à railler et à saper les idées novatrices.
Une entreprise, c'est d'abord une association d'êtres humains, et si l'on ignore l'ingrédient humain alors on renonce au potentiel optimal de cette collectivité.
Un changement profond requiert une modification des façons de penser, de sentir et d'agir très enracinées en nous.
Le sourire est le signal émotionnel le plus contagieux de tous, il possède le pouvoir presque irrésistible de faire sourire les autres en retour.
L'empathie est un excellent outil de manipulation. On rencontre fréquemment cette pseudo-empathie dans les rapports sociaux. [...]
Nous avons des défenses naturelles contre cette empathie factice, nous sommes souvent capables de la détecter. (ndr : encore faut-il se faire suffisamment confiance pour écouter ses signaux d'alarme internes...)
Ceux qui entreprennent de se transformer trop rapidement, trop massivement, courent à l'échec.
Dans les professions de la santé comme dans les métiers de service à la clientèle et l'enseignement, où une trop grande empathie eut devenir un handicap, il faut impérativement apprendre à rester ouvert aux émotions des autres tout en maitrisant ses propres émotions pour ne pas être accablés par l'angoisse qu'ils projettent.
Les meilleurs professionnels demandent qu'on critique leur travail. Ils veulent savoir quelle perception les autres ont d'eux, car ils savent à quel point cette information est précieuse. Peut-être est-ce la raison pour laquelle les gens qui sont conscients d'eux-mêmes sont aussi de meilleurs professionnels. La conscience de soi les aide à s'améliorer sans cesse.