100 jours sans supermarché

La nature fait bien les choses : les apports des produits de saison

A l'heure où les scientifiques établissent des liens entre notre nourriture et la hausse du nombre de cancers, de cas d'infertilité et la multiplication des allergies alimentaires, mieux vaut retourner aux préceptes de la nature pleine de bon sens.

En bref, les spots télévisés vantant les indispensables cinq fruits et légumes par jour devraient surtout recommander des fruits et légumes de saison.

De fait, en supermarché, au détour de chaque rayon on peut trouver des promotions qui attirent l'œil et nous font acheter des produits dont on n'a pas besoin, ce qui nous pousse à acheter plus que nécessaire et augmente de facto le gaspillage.

Au total, les grandes surfaces et les distributeurs gâchent prés de 1.4 millions de tonnes de nourriture ,par an, malgré des opérations comme les - gueules cassées qui visent à réhabiliter des légumes moins bien calibrés, et ainsi réduire cet absurde gaspillage.

Prés de quatre cents agriculteurs se suicident chaque année en France, selon une estimation nationale.
Un risque prés d'une fois et demie plus élevé chez les agriculteurs que pour l'ensemble des hommes dans la population française.
Or la solitude est souvent en cause.

Ce n'est pas un scoop : difficile de cultiver un petit lopin de terre en milieu urbain, la plupart des citadins sont ainsi très éloignés des réalités de la terre.

Notre alimentation est déracinée, d'autant que les industriels s'échinent à transformer les produits vendus pour les adapter aux besoins des consommateurs pressés.

Vivre sans supermarché n'est donc pas un acte anodin. Ce n'est pas une lubie rigolote. C'est choisir un autre modèle de société de société.

Celui qui contrôle la chaine alimentaire contrôle la population.

En ville, les marchés sont plus nombreux, mais il y a beaucoup de revendeurs et peu de producteurs ; on a davantage a faire à des marchés de grossistes, qui vendent des produits comparable à ceux trouvés en supermarché.