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Critique de Zoelectrice


Il y a un petit côté Amélie poulain dans cette BD... Vétille vient de finir ses études. Elle rêve de vivre du dessin et puis aussi, tant qu'à faire, de sauver la planète. Avec son amoureux et son groupe d'amis, elle organise des actions anti-pub, anti-industrie, pro-écologie. Planquer des faux slogans au supermarché, maquiller les affiches d'abri-bus, transformer des bouteilles de coca en fleurs... Avec beaucoup d'imagination, on peut rééquilibrer les choses, du moins c'est ce qu'ils croient.
Eux, ils ont la jeunesse, le talent et surtout les espoirs qui vont avec. Mais rapidement, leurs grands projets vont se heurter à la réalité d'une société trop engoncée dans ses habitudes pour avoir encore envie de changer. Rien de tel qu'un job de m*** pour noyer les ambitions de la jeunesse, et ceux qui ne veulent faire aucune concession y perdront quand même leurs plumes.
Alors même si c'est David contre Goliath, Vétille tend le dos et avance. Et surtout, elle n'abandonne pas. Tout est possible mais rien n'est sûr est une BD sur le grand pouvoir de la naïveté, parce que pour réussir quelque chose, il faut d'abord y croire. Il y a un message frais et charmant dans ces pages, pour se rappeler que le monde de demain appartient aux rêveurs... Au moins, ça, c'est sûr.
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