Pourtant vraiment séduite par ce livre avec sa promotion et son résumé, sa lecture a été d'une déception énorme, sans précédent : Ollie, ou Oliver, protagoniste de cette histoire, est d'un cliché et d'un ennui comme j'en ai rarement vu. Accompagné de Will, superbe jeune homme basketteur, celui relève un petit peu le niveau entre les deux, mais reste un cliché ambulant entrecoupé de moments où il devient l'opposé de ce qu'il montre : aucune nuance, aucune personnalité intéressante ni marquante, ses traits de caractère se résument en quelques mots, sans approfondissement. Juliette, Niamh et Lara, les deux premières restent beaucoup en arrière-plan pour leur développement et nullement attachantes, la dernière est la seule appréciable niveau psychologie dans ce roman. Lara est le seul personnage intéressant, en réalité.
Le groupe de Ollie est INEXISTANT, les personnages sont des figurants. Les parents de Ollie sont aussi des clichés ambulants (la mère à fond sur le spiritisme et un père assez autoritaire, c'est tout).
Le manque de descriptions est énorme : nous n'avons presque rien à ce niveau, si ce n'est celles physiques, et encore. Un rythme très rapide : ce roman possède un certain nombre d'ellipses, où on aurait pu développer certaines choses (et certains personnages), comme les psychologies ou les lieux de ce roman. En réalité, ce roman aurait été bon s'il faisait au moins une centaine de pages en plus. La fin est arrivée avec une rapidité déconcertante (Will a très vite changé d'avis alors que, deux semaines plus tôt, il se pissait dessus juste pour parler avec Ollie en public) et le fait qu'il embrasse Ollie devant tout le monde est d'une incohérence profonde avec le "développement" de Will.
En bref, une déception mortelle et un roman avec beaucoup de potentiel gâché.
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