La Machine à Présages marque le grand retour de Richard, Kahlan, Cara, Zedd, Nicci et Nathan. Les premières pages se révèlent plaisantes et c'est avec un plaisir certain que l'on suit leurs aventures. L'intrigue se met rapidement en place et gagne intensité. le fil rouge n'est pas vraiment une surprise mais se révèle agréable. Il devient rapidement impossible de lâcher le livre. Petite remarque : la lecture est très confortable (près de 500 pages en police 11 se lisent bien mieux qu'en 8 ou 9). Autre grande nouveauté : à titre principal il n'est plus question d'une énième séparation entre la Mère Inquisitrice et son Sourcier de mari. Enfin !
Si de bonnes surprises sont belles et bien présentes, l'ensemble reste toutefois décevant. L'intrigue n'est absolument pas surprenante pour deux sous : le lecteur comprend rapidement où va en venir l'auteur. du moins, celui-ci a le mérite de ne pas faire trop durer ce pseudo suspens. Après Jagang, le nouveau méchant semble tout droit sorti de l'imagination de... Renaud ! Plus sérieusement, l'ombre de Rochnan, âme damnée du cardinal Trebaldi de la série de bandes dessinées le Scorpion n'est pas loin. D'ailleurs, certains passages ne sont pas sans rappeler les derniers tomes de la Compagnie Noire de
Glen Cook . La machine à vendre s'enrayerait-elle ?
Le final est tout simplement risible, grotesque sinon comique.
Terry Goodkind bat ses propres records (L'Ame du Feu) et relaye le dénouement sabordé de L'Assassin Royal de
Robin Hobb aux oubliettes des occasions manquées. Et l'ultime dénouement n'est que le prélude à un nouveau cycle…
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