- Un monde meilleur, ça n'existe pas, murmura-t-il au bout d'un moment. Il n'y a que celui dans lequel nous vivons.
Les morts méritaient de mourir. Si on adhérait à cet adage, on pouvait vite se croire invincible.
Une prison dorée, ça reste une prison.
A venger une mort par une mort, on n'obtient qu'un champ de bataille plus sanglant.
Tu ne peux pas contrôler ta destinée, lui répétait souvent sa mère. Seulement la façon dont tu l'affrontes.
- Les Arts ne sont pas de la magie. C'est un don des dieux, une pratique que nous étudions et perfectionnons depuis des siècles.
- Allez dire ça à vos ennemis....
Décrire à un néophyte les sensations provoquées par les Arts aurait été aussi impossible que lui expliquer un sixième sens. Les Arts avaient un goût de vert, l'odeur de l'adrénaline, le même son que le froid.
Un monde meilleur, ça n'existe pas.
Il n'y a que celui dans lequel nous vivons. (p.254)
Elle allait écouter. Elle allait obéir. Pour le moment. Car un jour, bientôt, ce serait à elle de prendre les décisions. A elle de siéger sur le trône, à elle de guider son peuple. Que le soleil la calcine si elle commettait les mêmes erreurs aussi égoïstes et aveugles que la comtesse Yasmin.
Garde les yeux dans l'ombre, et tu verras tout - les ténèbres comme la lumière.