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Critique de LaLunatheque


La narration est à la troisième personne, elle offre un point de vue interne ce qui permet une immersion totale du lecteur mais aussi une part d'imagination et de subjectivité. En effet on partage indéniablement les sentiments d'Helen dans laquelle on s'incarne à merveille. Les événements, les pensées et le décor sont décrits avec précision et justesse tout en gardant une certaine simplicité.

L'auteure manie donc brillamment sa plume, elle est immersive, fluide, et prend le temps d'installer mot après mot, les constituants de son récit. J'aime la manière dont elle amène l'intrigue et les questionnements d'Helen, installant progressivement le suspense, et nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page.
Je salue également l'habileté qu'elle a de rendre singulier chacun de ses personnages avec une réelle personnalité qui leur est propre.

Cette immersion vient du fait aussi des recherches historiques minutieuses que l'auteure a faites pour étayer son univers et l'étoffer avec justesse.
En effet, on suit Helen et ses débuts dans le monde londonien plein de conventions du début du XIXe siècle, où patriarcat et mondanités constituent la toile de fond. Chaque petit détail historique a son importance et nous plonge incontestablement dans la Régence anglaise.

Sauf que, Helen dénote dans ce monde, elle est vouée à un dessein bien plus redoutable pour l'humanité. Elle va devoir s'émanciper des moeurs de son temps et passer outre les convenances sociales pour apprendre à contrôler sa nouvelle nature et combattre les êtres surnaturels vicieux, aux côtés de Lord Carlston et du Club des Mauvais Jours.

Que ce soit la narration, la plume ou l'histoire, Alison Goodman m'a plus que conquise et m'a transmis son engouement pour cette ambiance incroyable !
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