J’écris peut-être pour que tu continues d’exister à travers quelques lignes.
Je ne t’oublie pas. Je ne veux simplement plus souffrir et subir ma vie. Je veux la vivre.
Tu me manques, je ne t’oublie pas.
Vivre ne signifie pas l’avoir oubliée.
Quand je retourne à la réalité – c’est compliqué –, je sais qu’il faut composer dans un monde où tu n’es plus et dans lequel tu ne seras plus jamais. Tout part tellement à la dérive… et je n’ai plus la force de ramer.
Ton départ a brisé la part de lumière en moi.
Rien n’a de sens maintenant : ni mes pensées, ni mes décisions. Tu me manques tellement. Comment vivre quand on a perdu son âme ?
La promesse de jours meilleurs semble s’effriter avec le temps.
Sa souffrance me pousse encore plus à vouloir le connaître. Les mots qu’il a employés de frappent de plein fouet. Il a mal, il hurle sa douleur sans ses écrits et j’ai envie de lui tenir la main, de l’aider.