Sans surprise, Astérix chez les Helvètes comporte tous les éléments qui placent la série Astérix parmi le panthéon de la bande dessinée: un langage « bédéique » clair, des jeux de mots intelligents qui s'intègrent parfaitement à l'histoire (j'ai trouvé que Garovirus, le nom d'un romain, était très… actuel), des stéréotypes nationaux et références au pays visité (ici la Suisse), quelques anachronismes par-ci par-là, ainsi que des personnages caricaturaux ancrés dans ce jovial 50 avant J.-C. où tout est possible.
Malgré une mise en situation trop longue à mon goût - le voyage ne débute qu'après le premier tiers de l'album, l'aventure charmante d'Astérix et Obélix est parvenue à me réjouir. J'ai apprécié pleinement la course-poursuite palpitante entre nos deux gaulois préférés et la légion romaine.
Ah et je me dois de mentionner l'illustration de la couverture, qui est simplement exquise.
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