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Critique de Arakasi


« le petit Nicolas » ça se lit à tout âge ou plutôt ça se relit. Enfant, on s'identifie à Nicolas et à sa bande de chouettes copains, on s'imagine partager leurs parties de foot endiablées (« A propos, quelqu'un a pensé à prendre le ballon ? »), se moquer avec eux du surveillant le Bouillon (« Regardez-moi dans les yeux ! ») et taper sur le nez de ce sale chouchou d'Agnan (« Tu peux pas me taper, j'ai des lunettes ! »). Adolescent, on rigole de tout ce que Nicolas ne saisit pas ou déforme innocemment et des quiproquos en série que crée sa naïveté d'enfant. Adulte enfin, on se met à la place de sa maîtresse débordée, de son père vantard, de sa maman dépassée, de son voisin trop curieux et on en rit deux fois plus fort !

Les deux expositions sur Goscinny organisées coup sur coup à Paris m'ont donné envie de me replonger dans l'univers drôle et tendre créé par ce grand touche-à-tout. Pour la petite anecdote, ma grande tante apprenait à ses étudiants étrangers à lire le français avec « le Petit Nicolas ». Quand ils commençaient à pouffer dans leur coin, elle savait qu'ils commençaient à bien se débrouiller. Certes, l'école et le monde dans lesquels évolue Nicolas fleurent bon les années 50, mais le réalisme et l'humour avec lesquels Goscinny décrit l'enfance n'ont pas vieilli d'un poil. Comme un vieux bonhomme de son âge a réussi à se mettre avec tant de brio à la place d'un gamin de huit ans, ça me dépasse complétement… Et impossible d'imaginer « le Petit Nicolas » sans les dessins naïfs et légers de Sempé – raison pour laquelle je ne verrai jamais le film, bien qu'il ne soit pas, a priori, catastrophique. Je pense que je vais me faire une moyenne d'un tome par mois, histoire de bien terminer l'année 2017 et de débuter celle de 2018 dans la bonne humeur.
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