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Le petit Nicolas est dans "Pilote", mâtin, quel journal !
Dans les années 60, il se trouve en bonne compagnie, avec notamment Astérix et Obélix, Barbe rouge le démon des Caraïbes, l'inspecteur Robillard dont les enquêtes sont racontées par Pierre Bellemare, Michel Tanguy, zappy max dans "ça va bouillir" une mini BD signée Tillieux, Kopa pour des leçons de foot-ball, le fameux pilotorama qui fait, déjà lui aussi la double page centrale, Tromblon le bandit toujours accompagné de son fidèle corniaud "La Truffe" et de Bottaclou qui ne cessera jamais de le pourchasser, Blueberry, les dingodossiers, Achille Talon le cerveau choc, le grand Duduche, Oumpah-pah le peau rouge, P'tit Pat, Belloy le chevalier sans armure et bien d'autres...
J'ai eu la chance de grandir avec le petit Nicolas au fil des numéros de"Pilote" qui traînaient partout, abandonnés depuis de nombreuses années dans la maison, sans télé, des vacances de mon enfance.
Lorsqu'en 1975, "folio" sort un premier recueil de poche j'ai réuni mes quelques économies pour l'acheter et lorsque j'ouvre aujourd'hui ce livre dont les pages s'enfuient aussitôt, l'émotion reste intacte.
Le petit Nicolas est devenu au fil des années un grand frère qui revient me raconter périodiquement notre enfance.
Que dire pour en remercier Goscinny et Sempé, qui n'a pas déjà été dit ?
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René Goscinny,
Notre enchanteur public. Il écrit "le petit Nicolas" à hauteur d'enfant.
Il nous raconte les péripéties d'une joyeuse équipe de garnements potaches prompts à lancer de gros pavés dans la mare absurde d'un monde adulte trop souvent desséché.
À l'opposé de nombreux contemporains, René Goscinny fera sans cesse grandir son enfance.
Parmi toutes ses oeuvres, "le petit Nicolas demeurera celle qu'il préférait.
De là-haut, lui, l'éternel généreux doit dépenser tout son ciel à organiser des banquets avec Astérix, Obélix et tous les Gaulois, sauf Assurancetourix, toujours bâillonné et ligoté à son arbre ! décidément même là, il ne progresse pas !
De temps en temps, René ouvre la fenêtre d'un nuage pour contempler ce que le monde devient… Alors, soudain, de longues larmes roulent sur ses joues…
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Sur la couverture, ce petit personnage mignon semble nous prévenir : « En ouvrant ce livre, vous allez retrouver le temps de votre enfance, de votre innocence perdue » Les illustrations de Sempé sont naïves et expressives, totalement en symbiose avec les textes de René Goscinny. Les aventures de ce Petit Nicolas sont racontées à la première personne, avec la candeur et l'innocence d'un enfant d'école primaire. le style d'écriture est volontairement enfantin et cette astuce nous permet de retomber en enfance, de sentir et d'éprouver les sensations des bancs de l'école, avec les disputes, les bagarres, les insolences, les bêtises et les punitions à la pelle. Les personnages, avec des prénoms à coucher dehors, sont tous bigarrés, haut en couleurs, souvent caricaturaux et tellement drôles. Et même si l'école décrite ressemble plus aux écoles des années 50-60, l'humour et les gags n'ont pas pris une ride, et la fraîcheur de cette série semble éternelle.
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Décidément, ça ne vieillit pas, ou plutôt, ça vieillit bien !
J'ai découvert le Petit Nicolas au début des années 60. Une monitrice lisait ça à des petits, éparpillés en train de grimper dans les arbres, et nous pré ados (mais on ne disait pas encore ça !) nous écoutions sans broncher. Bravo à elle d'avoir déniché ça, il était tout jeune à l'époque ce Nicolas !!

Et 2 générations plus tard : ma petite-fille (8 ans) n'était pas très tentée ; je lui en ai lu deux histoires, et ça y est, elle s'est lancée. A fini dans la foulée le livre; Et a emporté le tome suivant pour le lire chez elle.

J'ajoute que c'est une jolie peinture des années 60.

Pour ma part, en tant qu'adulte, j'aime bien le relire, mais quelques histoires à la fois, pas tout le livre d'affilée comme un roman.
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Le Petit Nicolas... L'une des oeuvres majeures de René Goscinny, illustrée avec une incroyable délicatesse par Sempé.
Lorsqu'on la lit aujourd'hui, cette oeuvre apparaît comme une dangereuse fiction. Pensez-donc : dans "Le Petit Nicolas", les enfants courent dans des terrains vagues, s'inventent des tas d'aventures, jouent aux billes, se tapent dessus sans qu'on leur fasse un exposé sur la théorie du genre, chouinent sans passer chez le psy, n'ont ni smarphone ni console de jeux et la plupart n'ont même pas la télé !
Mais dans quel monde vit-on ? Ca n'existe pas ça ! C'est n'importe quoi !
Non, les enfants. C'était le monde dans lequel ont grandi vos grands-parents, voire vos arrière-grands-parents... C'était un monde d'après la deuxième guerre mondiale, lorsque les gens étaient insouciants, optimistes et confiants dans le lendemain...
Une lecture sur la fraîcheur et l'innocence, qui fait beaucoup de bien.
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Souvenirs d'enfance... ça sent bon la cour de récréation, les quatre heures, les trous aux genou de pantalon et les accrocs aux chemises. Les premiers émois aussi, début des années soixante, début des écoles mixtes (pas partout encore), les groupes d'inséparables, à la vie à la mort ... C'est drôle, c'est tendre, c'est exaspérant quand on a basculé dans le monde des grands. Une époque ou la vie des mômes était dehors, devoirs vite bâclés, le gouter avalé et la récréation reprenait là où elle s'était arrêté.
Goscinny/Sempé, un duo d'éternels gamins.
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Après m'être plongé dans Les récrés pas étonnant que je revienne encore plus à la source avec le petit Nicolas ! Quel talent pour rendre la façon de parler d'un enfant de l'époque ! le lecteur a vraiment l'impression que le narrateur est un authentique petit écolier. Et l'humour des anecdotes n'a, à mon humble avis, pas du tout vieilli, même si certaines situations sont devenues improbables. Les contrastes entres les différents enfants ont évolués mais il en reste quelque chose de parlant encore à l'heure actuelle : le premier de la classe, le gros mangeur, le fils de policier, le dernier de la classe, le bagarreur, le chouchou, la fillette garçon manqué, … ça existe toujours, même si c'est un peu différent. C'est sûr que les bêtises ne sont plus les mêmes mais les caractères et les comportements existent toujours et s'expriment autrement. Une agréable plongée dans une autre époque, qui ne ressemble d'ailleurs pas non plus tout à fait à ce que j'ai connu, pour son côté intemporel ! A lire pour la fraîcheur et l'innocence du récit et du dessin.
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« le petit Nicolas » ça se lit à tout âge ou plutôt ça se relit. Enfant, on s'identifie à Nicolas et à sa bande de chouettes copains, on s'imagine partager leurs parties de foot endiablées (« A propos, quelqu'un a pensé à prendre le ballon ? »), se moquer avec eux du surveillant le Bouillon (« Regardez-moi dans les yeux ! ») et taper sur le nez de ce sale chouchou d'Agnan (« Tu peux pas me taper, j'ai des lunettes ! »). Adolescent, on rigole de tout ce que Nicolas ne saisit pas ou déforme innocemment et des quiproquos en série que crée sa naïveté d'enfant. Adulte enfin, on se met à la place de sa maîtresse débordée, de son père vantard, de sa maman dépassée, de son voisin trop curieux et on en rit deux fois plus fort !

Les deux expositions sur Goscinny organisées coup sur coup à Paris m'ont donné envie de me replonger dans l'univers drôle et tendre créé par ce grand touche-à-tout. Pour la petite anecdote, ma grande tante apprenait à ses étudiants étrangers à lire le français avec « le Petit Nicolas ». Quand ils commençaient à pouffer dans leur coin, elle savait qu'ils commençaient à bien se débrouiller. Certes, l'école et le monde dans lesquels évolue Nicolas fleurent bon les années 50, mais le réalisme et l'humour avec lesquels Goscinny décrit l'enfance n'ont pas vieilli d'un poil. Comme un vieux bonhomme de son âge a réussi à se mettre avec tant de brio à la place d'un gamin de huit ans, ça me dépasse complétement… Et impossible d'imaginer « le Petit Nicolas » sans les dessins naïfs et légers de Sempé – raison pour laquelle je ne verrai jamais le film, bien qu'il ne soit pas, a priori, catastrophique. Je pense que je vais me faire une moyenne d'un tome par mois, histoire de bien terminer l'année 2017 et de débuter celle de 2018 dans la bonne humeur.
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Dit-on de l'enfance qu'elle vieillit? Non, bien sûr. On dira plutôt qu'elle demeure intemporelle, même quand elle est loin derrière nous.Erreur d'appréciation de ma part? Presbytie? Je ne trouve pas du tout démodé le petit Nicolas. le décalage entre la pensée des adultes et celle des enfants y est très bien rendu, et toujours actuel. Bien sûr, ce qui change, c'est le décor: Maman à la maison, Papa au travail, la fierté de la ménagère, le bonheur de l'employé qui accède à la propriété, les filles d'un côté et les garçons de l'autre, et l'école primaire à l'abri des prises d'otages et des assassinats, cela sent ses Trentes glorieuses.Mais bon, on y trouve tout ce qui est, aujourd'hui encore, intergénérationnel. L'incompréhension des comportements et de la logique adultes,imaginée à partir du regard d'un enfant et décrite avec son vocabulaire (daté, mais "chouette") l'irrésistible comique engendré par les récits factuels, qui mettent à nu les faiblesses des adultes, ainsi que leur propre nostalgie de l'enfance, tout cela me réjouit, et réjouit également mes enfants.. Oui, comme les films de Jacques Tati, les histoires du Petit Nicolas font mouche, malgré un décor d'époque, car au -delà des aléas économico -politico- ideologico- historico- sociologico- truc, ils restituent la structure du lien enfant-adulte aussi exactement , précisément, et joliment qu'un trèfle à quatre feuilles sèché entre les pages d'un livre nous montre poétiquement la structure de ce végétal.
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Parmi les histoires d'enfants turbulents, ce petit Nicolas est sans doute le plus attachant et le plus réussi, la connivence entre Sempé et Goscinny est excellente et donne des histoires à sketch très drôles. Les portraits des gamins de la classe et des adultes sont très fin et ajoute à la drôlerie de l'ensemble. les souvenirs d'enfance, les âneries qu'on a pu faire à l'époque, nos relations avec le monde des instituteurs et des surveillants, remontent pour notre plus grand plaisir. Ce livre fait partie des classiques que je fais lire à tous les garçons de la famille en age de le lire.
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