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Critique de Nathv





Merci à Babelio – via sa Masse Critique – et aux éditions Intervalles de m'avoir permis de découvrir ce livre de Gueorgui Gospodinov.

Il s'agit de mon premier livre bulgare et il est vrai que, sans cette Masse Critique, la probabilité qu'il atterrisse dans mes mains était faible.

le roman naturel est donc un genre littéraire, une sorte d'ovni fait de banalités quotidiennes sans réalité sublime, un récit qui aurait pu être un récit uniquement composé de verbes (le chapitre 11 laisse relativement perplexe: quel serait alors le premier verbe à utiliser? 😊) avec ou sans réelle fin (l'absence de fin), ainsi qu'un détachement des mots par rapport à leur sens premier et leur usage (il y a un chapitre désopilant - 35 - sur les mots, leurs genres et surtout leur poids au sens littéral).

Certes, le récit est supposé avoir pour trame de fond la séparation, le divorce d'un couple mais, rapidement, l'histoire prend un tour assez inattendu : il y est question de WC, de mouches et de questionnements plus profonds, d'ordre philosophique. le personnage central se met régulièrement en scène, parfois même dans des songes, rêves éveillés et situations bien abracadabrantes. Il est donc difficile de distinguer la réalité de l'histoire et sa fiction, de se convaincre qu'il ne s'agit, en fait, que d'un seul personnage.

Je pense que cet ouvrage mérite plusieurs lectures tant il est dense (et pourtant pas si long que cela – 178 pages) et soulève pas mal d'interrogations chez le lecteur.

La quatrième de couverture et la postface parlent d'un livre heureux. Nul doute que je suis heureuse de l'avoir lu !

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