L'avantage avec
Gouiran, c'est que ses romans policiers ne prennent pas la tête et sentent l'anisette. L'inconvénient, c'est que leur schéma se fait répétitif. L'arrière fond historique est bien documenté, comme toujours. Ici c'est la spoliation des collectionneurs d'arts juifs par le régime nazi et la problématique de la restitution des oeuvres après guerre. Mais le procédé qui fait de Clovis Narigou, journaliste éleveur de chèvres à proximité de Marseille, quelqu'un qui se retrouve au milieu de d'affaires louches, dont il connaît toujours les intervenants, est un peu poussif.
Deux petites remarques anecdotiques. Une : on apprend dans ce tome que Clovis Narigou fait un peu de peinture sous un pseudo, anagramme de son nom :
Gouiran. Comme
Gouiran l'auteur, peintre à ses heures… Deux : comment peut on choisir une couverture aussi laide pour un livre traitant de peinture allemande contemporaine ?
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