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Critique de umezzu
Ce superbe livre d'art, porté par de magnifiques photos, fait le tour des différentes vagues d'exotisme qui ont amené de riches mécènes en France à vouloir des monuments et des jardins au style rappelant un ailleurs fantasmé : Égypte des pharaons, antiquité romaine et grecque, orient mythifié, Indes et Asie lointaines...
Il est l'occasion de découvrir que le territoire national est maillé de nombreux rappels des différentes vagues de constructions inspirées par d'autres pays. Cela va de magnifiques châteaux ou résidences bourgeoises, à de simples fontaines, ou à des jardins reproduisant une nature étrangère à la région.
La villa Ephrussi de Rotschild à Saint-Jean Cap Ferrat emprunte à l'Italie; l'Institut d'art et d'archéologie, avenue de l'observatoire à Paris, mélange les couleurs de la brique siennoise et un décor ciselé d'Afrique noire musulmane; le jardin japonnais de l'île Versailles à Nantes ne déparerait pas à Kyoto, la fontaine du fellah, rue de Sèvres à Paris, illustre une époque début dix-neuvième où, à la suite de Bonaparte découvrant l'antiquité égyptienne, les monuments et bâtiment s'ornaient de frontons et de statuaire exotique...
Les restes des expositions universelles du dix-neuvième démontés ont été replacés dans d'autres décors comme le pavillon scandinave qui est devenu le musée Roybert-Gould à Courbevoie.
Les domaines des grands crus du Bordelais sont parfois rehaussés de châteaux de prestige, comme le château Margaux, véritable exemple d'architecture palladienne.
L'anglomania a sévit aussi par période en fonction des période d'opposition ou de rapprochement franco-britannique: le château de Ferrière mérite bien d'être comparé château de Highclere, décor de Downtown Abbey, et la filature Levavasseur dans l'Eure est un vestige d'une architecture industrielle inspirée.
Une mention spéciale au château de Champs de Bataille dans l'Eure (que personnellement je n'ai jamais visité, cela viendra...), où on découvre des jardins imaginés par le maître des lieux, le décorateur Jacques Garcia : il y a là deux espaces "à l'antique", un pour Rome, l'autre pour l'Égypte, et un fabuleux plan d'eau accompagné de pavillons de maharaja. l'Inde en France.
Seul bémol à ce (très) beau livre dépaysant, le choix d'une couverture souple, peu adapté à ce genre d'ouvrage "de collection", destinés à durer.
Il est l'occasion de découvrir que le territoire national est maillé de nombreux rappels des différentes vagues de constructions inspirées par d'autres pays. Cela va de magnifiques châteaux ou résidences bourgeoises, à de simples fontaines, ou à des jardins reproduisant une nature étrangère à la région.
La villa Ephrussi de Rotschild à Saint-Jean Cap Ferrat emprunte à l'Italie; l'Institut d'art et d'archéologie, avenue de l'observatoire à Paris, mélange les couleurs de la brique siennoise et un décor ciselé d'Afrique noire musulmane; le jardin japonnais de l'île Versailles à Nantes ne déparerait pas à Kyoto, la fontaine du fellah, rue de Sèvres à Paris, illustre une époque début dix-neuvième où, à la suite de Bonaparte découvrant l'antiquité égyptienne, les monuments et bâtiment s'ornaient de frontons et de statuaire exotique...
Les restes des expositions universelles du dix-neuvième démontés ont été replacés dans d'autres décors comme le pavillon scandinave qui est devenu le musée Roybert-Gould à Courbevoie.
Les domaines des grands crus du Bordelais sont parfois rehaussés de châteaux de prestige, comme le château Margaux, véritable exemple d'architecture palladienne.
L'anglomania a sévit aussi par période en fonction des période d'opposition ou de rapprochement franco-britannique: le château de Ferrière mérite bien d'être comparé château de Highclere, décor de Downtown Abbey, et la filature Levavasseur dans l'Eure est un vestige d'une architecture industrielle inspirée.
Une mention spéciale au château de Champs de Bataille dans l'Eure (que personnellement je n'ai jamais visité, cela viendra...), où on découvre des jardins imaginés par le maître des lieux, le décorateur Jacques Garcia : il y a là deux espaces "à l'antique", un pour Rome, l'autre pour l'Égypte, et un fabuleux plan d'eau accompagné de pavillons de maharaja. l'Inde en France.
Seul bémol à ce (très) beau livre dépaysant, le choix d'une couverture souple, peu adapté à ce genre d'ouvrage "de collection", destinés à durer.
