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Critique de bilodoh


L'université, c'est un tout petit monde comme dirait David Lodge, et c'est le cadre de ce roman de Batya Gour, dont la traduction française date de 1994.

L'intrigue se déroule dans un département de littérature. On se demande bien quelles pourraient être les motivations d'un assassinat dans ce haut lieu de culture... On y découvrira des maris trompés, des femmes abandonnées, des jalousies, des ambitions et des héritages possibles, l'amour de l'art lui-même pourrait être invoqué.

C'est un polar intellectuel, au déroulement lent, sans bagarres ou explosions sanglantes. le ton y est parfois même un tantinet didactique avec une leçon sur les qualités de la poésie.

Quant au pays, je n'ai pas appris grand-chose, mais j'ai pu sentir le « khamsin », le vent de sable brûlant qui souffle du désert d'Égypte vers Israël. J'ai également trouvé les méthodes d'enquêtes un peu particulières, avec le recours fréquent au détecteur de mensonges, la crainte latente envers les méthodes d'interrogatoire ainsi qu'un drôle de respect pour la vie privée, les dossiers médicaux par exemple.

Un bon polar, mais sans plus, les émotions ou le suspens ne m'ont pas tout à fait séduite.
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