Un très bon polar qui vous tient jusqu'au bout, avec toujours cette fin douce-amère qui revient souvent dans les romans de
Batya Gour. Une enquête menée au travers d'un petit cercle de famille d'un quartier yéménite avec pour ligne directrice une question centrale universelle : comment nait, se construit et s'amplifie la haine? La trame de récit reconstruit les circonstances passées du meurtre comme un archéologue restitue le passé pour y répondre. Cela permet de découvrir un pan de l'histoire des migrations en Israël.
Commenter  J’apprécie         10