Toutes les femmes de ma psy

Rien n’est écrit. Tout est à vivre.

Il n’y a qu’en osant confronter vos émotions, vos besoins, à la réalité, que vous pourrez véritablement tourner des pages et trouver votre bonheur.

Tout le monde fait ce qu'il peut avec ce qu'il a.

«Rien est écrit tout est a vivre»

Je cultive une fâcheuse tendance à me dévaloriser face à l'adversité.

Une des caractéristiques du noyau familial, c'est qu'il aime rester figé dans le temps. Cette immuabilité le rassure dans son culte illusoire d'une forme d'immortalité. La famille repose sur des postures, des fonctions, des rôles, qui doivent demeurer inchangés pour ancrer ses membres dans cette non-finitude, cette immortalité. La famille. Voilà la seule vraie religion qui permet de croire à la vie éternelle.

La crainte de l'échec m'a trop souvent conduit à ne pas saisir la chance d'être surpris par la vie.

Je pars seul, sans amour, sans attaches, mais le bonheur aux lèvres d'avoir compris qui je suis, et ou je vais.

Même si accepter la réalité de mon illusion d'enfant reste douloureux. Le temps n'aide pas vraiment à cicatriser les plaies lorsqu'elles sont si profondément inscrites en vous. Faut-il d'ailleurs qu'elles cicatrisent? Nos blessures ont peut-être simplement besoin d'êtres laissées béantes, et de sécher à l'air libre pour que l'on se souvienne de ce qui nous a constitué.

Ces derniers mois de travail avec Ana m'auront permis de réaliser à quel point écouter ses émotions, les exprimer, et faire part de ses besoins, est essentiel.